Bonne nouvelle pour les frontaliers belges : les députés viennent d’approuver l’avenant à la convention fiscale entre le Luxembourg et la Belgique, afin de régler l’épineuse question de la double imposition et fixer un seuil de tolérance de 34 jours ouvrables (contre 24 auparavant). Mais qu’en est-il de la France et de l’Allemagne ?
Si les frontaliers belges se réjouissent déjà de l’application d’un tel cadre législatif (qui plus est, sans devoir payer d’impôts en Belgique), on ne peut pas en dire autant des frontaliers allemands et français, qui disposent, respectivement, de 19 et 29 jours de télétravail par an.
Ce mardi, plusieurs députés se sont prononcés en faveur d’une harmonisation entre les pays limitrophes. La ministre des Finances Yuriko Backes a d’ailleurs rappelé que des “discussions étaient en cours” avec la France. Un acte de bonne volonté qu’elle souhaiterait également poursuivre avec son homologue allemand, afin de permettre aux salariés de gagner en qualité de vie (et, par ricochet, aux entreprises de gagner en productivité).