Après une vague de licenciements chez les géants de la Tech, c’est au tour d’Accenture de sabrer dans l’emploi.

Selon les derniers chiffres publiés par le célèbre cabinet de conseil américain, Accenture affichait une bonne santé financière, avec un chiffre d’affaires qui s’élevait à 61,6 milliards de dollars pour l’année fiscale 2022, soit 22% de plus qu’en 2021. 

Un enthousiasme que ne semble pas partager la Chief Financial Officer (CFO), KC McClure. Selon elle, tout comme pour le secteur de la Tech, le contexte économique actuel oblige le secteur du conseil à revoir ses coûts à la baisse, notamment en taillant dans le personnel – recruté en masse durant la pandémie. 

Accenture a ainsi annoncé jeudi dernier la suppression de 19 000 postes dans les 18 prochains mois, dans le cadre d’une restructuration qui évoque “l’inflation” et la “hausse des salaires”. Selon un document déposé auprès du régulateur boursier américain, la SEC, plus de la moitié des fonctions concernées seraient d’ordre administratif ou de support, c’est-à-dire non facturées aux clients. 

« Nous prenons des mesures pour réduire nos coûts au cours de l’exercice 2024 et au-delà tout en continuant d’investir dans notre entreprise et nos collaborateurs »,

a récemment expliqué la PDG de l’entreprise, Julie Sweet, dans un communiqué.

Mais suite aux révélations de Bloomberg le mois dernier sur l’intention de McKinsey de se séparer de 2 000 salariés et la vague de licenciements chez les géants de la Tech, doit-on redouter une onde de choc chez les cabinets de conseil qui les accompagnent ? Le doute est permis. 

Lors d’une conférence de presse ce mardi, l’ALEBA – syndicat historique de la Place financière – a affirmé sa volonté de devenir multisectoriel. Notre équipe fait le point.

Ce mardi, le président de l’ALEBA, Roberto Mendolia, flanqué de ses deux vice-présidents, de sa secrétaire générale et de son trésorier, a annoncé à la presse que le syndicat s’ouvrait à tous les secteurs et plus seulement aux salariés de la Place financière. 

Longtemps connu comme l’Association luxembourgeoise des employés de banque et d’assurance, l’ALEBA devient l’Association luxembourgeoise de tous les employés ayant besoin d’assistance. 

Une réflexion qui ne répond pas uniquement à la volonté de nombreux salariés ayant quitté le secteur financier de continuer à bénéficier du soutien de l’ALEBA, selon Roberto Mendolia, mais qui est nécessaire à toute démocratie :

“Limiter le choix des salariés à deux syndicats politisés, en fermant la porte à des voix neutres, est un danger pour la démocratie et la pluralité des opinions”.

Mais comment faire pencher la balance de son côté face aux deux premières forces syndicales du pays, l’OGBL (Onofhange Union Bond Lëtzebuerg) et la LCGB ( Lëtzebuerger Chrëschtleche Gewerkschaftsbond) ? 

La bataille est lancée : l’ALEBA appelle déjà “les délégations neutres à se mettre sous bannière ALEBA” et compte bien convaincre les salariés non-affiliés de rejoindre ses rangs. Un défi de taille que le syndicat se propose également de relever auprès d’une jeunesse désenchantée, pour qui la vie syndicale (souvent teintée de mauvais clichés) ne revêt plus la même importance que pour ses aînés. 

L’ALEBA a ainsi annoncé offrir les cotisations aux moins de 30 ans – dans l’espoir de changer la donne et d’accompagner une nouvelle génération de salariés, avec des conseils au sujet de leurs droits et de leurs acquis. 

Au jeu des questions/réponses avec la presse, l’ALEBA n’a pas échappé à l’allusion aux prochaines élections sociales. L’occasion pour Roberto Mendolia de rappeler les engagements du syndicat pour : 

  • le pouvoir d’achat ;
  • le télétravail – en relevant notamment le seuil à deux jours par semaine, avec des démarches administratives et fiscales simplifiées pour les frontaliers ;
  • l’égalité salariale et de traitement entre les sexes ;
  • la santé mentale et le droit à la déconnexion ;
  • et la jeunesse – essentielle à la construction d’une société plus équitable et sur laquelle l’ALEBA espère (vite) compter. 

Casino 2000 (Mondorf-les-Bains) was in full swing yesterday for the 20th anniversary of the HR One Gala.

After attending an inspiring keynote speech from renowned Turkish author Metin Hara, a lively debate on the Quiet Quitting phenomenon and the genesis of the gala, the whole HR community enjoyed an exclusive awards’ ceremony presented by Ibexa Partner Director Benelux Koen van Dillen.

Yesterday, the HR One Gala gathered 400 professionals for its iconic new edition. 

Farvest Managing Directors Charlotte Boutelier and Margaux Vetzel started the ball rolling with an analogy between the renowned song from Swedish Peter von Poehl, “the story of the impossible”, open to interpretation, and the importance of letting yourself be guided by your emotions. 

“This is what this event is all about: enjoy the magic of the moment. Tonight, we celebrate the 20th anniversary of this gala but above all, the anniversary of dedicated people who have built HR history in Luxembourg over the past 20 years.”

This new edition was indeed a fantastic opportunity to spur the efforts and dedication of the whole HR community in Luxembourg, and reward the best solutions on the market. 

  • Zortify was named as the Rising HR Tech of the Year for improving HRs’ decision-making and employee experience through an application using natural language processing ;
  • DO Recruitment was named as the Recruitment Agency of the Year for always putting humans first and launching the Federation for Recruitment, Search and Selection, to promote a more ethical and transparent view of the industry and of Luxembourg as a whole ;
  • Talogy Partner in Talent Management Céline Martin gave the Learning and Development Award to Cap4 Lab, for opening the job market to atypical candidates – including refugees, unemployed people or people looking for their first job without a diploma – and promoting mentoring through a specific sponsorship program ;
  • Korn Ferry Account Manager Clémence Defuster gave the HR Digital Partner Award to Workday for bringing together financial and HCM data on a single platform, for even more agility ;
  • Banque Raiffeisen won the People Experience of the Year Award, following the launching of its Quality Time program in 2022, which grants one day of free time per month to employees, to further promote work-life balance ;
  • National Institute for Sustainable Development and Corporate Social Responsibility (INDR) Director Jean-Paul Olinger gave the CSR Initiative Award to Devoteam, for supporting their customers in building a sustainable change and adoption strategy, as well as NGOs with Call for Projects, Pro-bono work and tech labs ;
  • Canon Team Leader Loredana Prete gave the Onboarding Experience Award to Devoteam, for creating a one-year onboarding programme for new joiners to fit into the ‘Devoteamverse” through an immersive experience at first and various meetings, videos and games then ; 
  • Securex Managing Director Pascal Cieslewicz gave the Best Health and Well-being Strategy Award to KPMG for implementing several actions to improve work-life balance, such as flexible offices, healthcare programme, internal activities to foster wellbeing ; 
  • Edenred Senior Account Manager Belux Jean-François Hubert gave the Icebreaker Award to CFL for building a participative corporate culture through training sessions and lively games so employees could easily get to know their company and colleagues, as well as develop new skills ;
  • Prolingua Co-CEO Naouelle Tir gave the HR Manager Award to Geraldine Hassler from KPMG, for contributing in restoring the entrepreneurial spirit through learning & development programs, hackathons and a listening culture. 

After revealing the name of this new edition’s winners, we could not think of a better way to continue the evening than with a unique after-party to stir hearts and minds – sponsored by Talogy and adVeci.

JLL a nommé Greet Hex au poste de « Head of Valuation Advisory » chez JLL Belgique et JLL Luxembourg.  Elle renforcera la position de l’entreprise en tant qu’expert de confiance en matière de conseils et d’évaluations immobilières sur ces marchés. Elle sera basée à Bruxelles. Forte de son expérience de 20 ans en immobilier chez JLL et précédemment au poste de Head of Healthcare Valuations EMEA, Greet Hex confirmera le niveau d’excellence requis pour toutes les évaluations RICS confiées par ses clients.

Greet peut dès à présent compter sur une équipe expérimentée – dont Rod Scrivener, un expert de renom qui engrange plus de 34 années d’expérience dans le domaine – qui accompagnera également les clients de JLL dans la valorisation d’actifs immobiliers ou de portefeuille quelle que soit la typologie de ces derniers ; qu’il s’agisse d’une valorisation documentée dans le cadre de projets d’acquisition ou de cession, de développement immobilier, de rapports financiers, de financement, etc. Leurs études portent tant sur des expertises en valeurs vénales qu’en valeurs locatives, ainsi que des missions spécifiques de conseil.

JLL réalise des évaluations pour des REITs belges, des sociétés d’assurance et des investisseurs internationaux, ainsi que des missions de conseils dans tous les segments de marché.

Greet Hex, Head of Valuation Advisory Belux déclare :

“Je suis très heureuse de cette reconnaissance. Les conseils en matière d’évaluation intégrée n’ont jamais été aussi importants pour nos clients. Notre expertise et maitrise approfondie des secteurs immobiliers sont cruciales pour générer des évaluations de qualité. La confiance et la fidélité que nous accordent et témoignent nos clients me renforcent dans ma volonté d’exceller, d’innover et d’approfondir nos services en fonction de leurs besoins spécifiques.”

Kasper Deforche, CEO JLL Belux souligne :

“Il est essentiel que nous accompagnions nos clients à anticiper l’évolution, tant en termes de valeur que de risque, afin de les guider au mieux dans leurs décisions stratégiques. Nous réunissons une équipe talentueuse et diversifiée, alimentée par des données actualisées et une technologie de pointe. Nous apportons une vision globale à leurs enjeux immobiliers en matière de crédit et d’investissement. L’expérience exceptionnelle de Greet et sa compréhension de ce domaine professionnel complexe et nuancé de l’immobilier seront très utiles à l’équipe du Belux et à l’ensemble de l’entreprise.”

Le président de la Confédération suisse, Alain Berset, a confirmé le rachat du Credit Suisse par UBS, pour un montant de 3 milliards de francs suisses, lors d’une conférence de presse ce dimanche 19 mars.

Une filature rocambolesque dans les rues de Zurich d’un ancien cadre de haut rang, une affaire de blanchiment de fonds issus d’un trafic de cocaïne, des révélations en série à la Panama Papers… La (lente) descente aux enfers du Credit Suisse ne date pas d’hier. 

L’onde de choc californienne n’a fait qu’asséner le coup de grâce.

“Too big to fail”, les autorités suisses se sont vite saisies du dossier. Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche soir, le président de la Confédération suisse, Alain Berset – flanqué de la ministre des Finances Karin Keller-Sutter, du président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan et des deux présidents Alex Lehmann (Credit Suisse) et Colm Kelleher (UBS) – a rappelé que le destin du Credit Suisse n’était pas uniquement décisif pour le pays “mais également pour la stabilité de l’ensemble du système financier international”. 

La BNS et la Confédération suisse avaient ainsi injecté 50 milliards de francs suisses chacune, les mercredi 15 et jeudi 16 mars, dont le Credit Suisse a pu disposer dès le lendemain. 

Une opération de sauvetage en urgence qui n’a malheureusement pas suffit à stopper l’hémorragie et a mené à un long week-end de négociations avec UBS. Ce dernier a finalement accepté de racheter son rival pour une bouchée de pain : 3 milliards de francs suisses pour une banque qui en valait près du double (environ 7,4 milliards) à la clôture de la Bourse. 

La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a salué les décisions prises par les autorités suisses, qu’elle qualifie d’essentielles “pour rétablir des conditions de marché ordonnées et garantir la stabilité financière”. 

Pour faire bonne mesure, la Fed, la BCE et les banques nationales anglaise, suisse et japonaise ont annoncé dans la foulée une action coordonnée pour améliorer l’accès à des liquidités et rassurer les marchés, en pleine crise de confiance. 

Dans une note publiée ce lundi 20 mars, l’analyste de City Index, Matt Simpson, relève toutefois “une forte dose de suspicion et de paranoïa” sur les marchés. Selon lui, les incertitudes pourraient durer “un certain temps”, malgré les nombreuses mesures de soutien annoncées ce week-end. 

Mais au-delà du volet financier, quel sort réserver aux employés du Credit Suisse ? Ce dimanche, le syndicat des employés de banques en Suisse aurait “exigé” la participation des partenaires sociaux aux discussions, compte tenu “des enjeux énormes pour l’emploi”. 

Après 18 ans chez Baloise Luxembourg, dont près de 12 à sa tête, Romain Braas a décidé de quitter ses fonctions de CEO à partir du 1er juin 2023. Christine Theodorovics le remplace à compter de cette même date. Le Conseil d’Administration propose également que Christine reprenne les fonctions de Dirigeant agréée et d’Administrateur de Baloise Assurances et Baloise Vie Luxembourg. Cette reprise de fonctions est soumise à l’approbation du Commissariat aux Assurances.

Christine travaillera en étroite collaboration avec Romain sur la continuité du plan stratégique de Baloise jusqu’au 30.09.2023, date après laquelle il prendra officiellement sa retraite.

« Ce fut un privilège de diriger Baloise Luxembourg pendant près de 12 ans. Je remercie chaleureusement Gert de Winter notre Directeur Général Groupe pour m’avoir fait confiance pendant toutes ces années et à André Bredimus à qui j’ai succédé en 2012.

Merci également à mes pairs au sein des autres entités du groupe et aux membres de notre comité exécutif ici au Luxembourg, de m’avoir soutenu toutes ces années. Et bien sûr, je tiens à remercier tous mes collègues, collaborateurs et amis qui sont le visage et la voix de Baloise auprès de nos clients – leur enthousiasme et leur engagement ont toujours été une grande source de motivation pour moi.

Après avoir emménagé dans notre nouveau siège social, entamé la deuxième phase de notre plan stratégique Simply Safe et à l’approche de mes 60 ans, j’ai estimé que le moment était venu de passer les rênes de la Compagnie. Cela n’a pas été une décision facile et c’est naturellement avec beaucoup d’émotions que je quitte le Groupe et passe ainsi le flambeau à Christine. Elle possède l’expérience, le leadership et les valeurs nécessaires pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés et saisir les opportunités qui feront de Baloise une entreprise encore plus centrée sur ses clients »

, explique Romain Braas.

« Le Conseil d’administration est convaincu que la nomination de Christine Theodorovics nous permettra de relever nos futurs défis et de poursuivre l’œuvre de Romain Braas. Son excellente connaissance du secteur des assurances, son énergie et ses qualités de leader seront de grands atouts pour Baloise. Le Conseil d’administration est extrêmement reconnaissant à Romain pour sa contribution exceptionnelle à la performance de la Compagnie. Sous sa direction, Baloise est devenue la troisième compagnie d’assurance du marché luxembourgeois et s’est fait un véritable nom sur la scène internationale. Il a joué un rôle fondamental dans le renforcement de la Baloise et contribué à son succès. Nous lui souhaitons une bonne retraite »

, déclare Gert de Winter, directeur général du  Groupe Baloise. 

Many COVID-19 infected patients reported gastrointestinal symptoms. Research Luxembourg teams investigated the impact of mild-to moderate COVID-19 on the compositions and functionalities of the gut microbiome. Their results show an increased infective competence in the microbiome of COVID-19 individuals.

COVID-19, caused by an infection with the SARS-CoV-2 virus, was declared a global pandemic by the World Health Organisation (WHO) in March 2020. While some people developed severe illness and required medical care, many people reported only mild-to-moderate symptoms, if any at all. However, many of the infected individuals have experienced persisting symptoms or frequent other infections months after the initial infection even if they weren’t much impacted by the disease to begin with. Particularly with the emergence of new variants, many patients also  reported gastrointestinal symptoms. Researchers from the University’s Luxembourg Centre for Systems Biomedicine and the Luxembourg Institute of Health investigated the impact of mild-to moderate COVID-19 on the compositions and functionalities of the gut microbiome. Their results show an increased infective competence in the microbiome of COVID-19 individuals and these have recently been published in the scientific journal Microbiome.

Severe SARS-CoV-2 infections were found to be associated with alterations to the gut microbiome which may persist for at least six months after the initial infection. Imbalances in the gut microbiome may also be a predisposing factor to bacterial, viral, or fungal co-infections. “Intensive research during the past three years has revealed important mechanisms of the disease overall. However, the gut microbiome had so far only been investigated in severe COVID-19 cases,” explains Prof. Paul Wilmes, head of the Systems Ecology group at the University of Luxembourg and senior author of the study. “Together with colleagues from the Luxembourg Institute of Health, we wanted to understand if microbiome alterations are unique to severe disease or a common effect of COVID-19 and whether they could play a role in the long-term effects that many patients experience.”

The researchers analysed stool samples obtained from individuals with mild-to-moderate COVID-19 and healthy control subjects of Luxembourg’s Predi-COVID and CON-VINCE cohort studies, respectively. The researchers found that there was no significant difference between the patients and healthy individuals in the overall composition of microbial taxa. This suggests that asymptomatic-to-moderate disease likely does not lead to significant changes in the structure of the human gut microbiome. However, patients with asymptomatic-to-moderate COVID-19 showed an altered infective competence. “We found an increased abundance and expression of virulence factors in COVID-19 individuals. These are factors that help bacteria to invade and colonise the host,” details Dr Laura de Nies, co-first author of the study. “In addition, we saw an increased abundance and expression of antimicrobial resistance genes which determine bacterial resistance to antibiotics in patients.” The significant association between abundances and expression of virulence factors and antimicrobial resistance genes in individuals with COVID-19 indicates an increased capacity for infection within the gut microbiome. In this context two commensal families (Acidaminococcaceae and Erysipelatoclostridiaceae) had significantly higher prevalence in COVID-19 compared to healthy individuals suggesting that SARS-CoV-2 infection may switch their behaviour from protective to potentially harmful for the host. In addition to the changes of bacterial composition, the study also showed an increased abundance and expression of betaherpesvirus and rotavirus C genes in people with COVID-19. Additional follow-up studies are needed to elucidate if gastrointestinal symptoms are caused by the SARS-CoV-2, altered infective competence and/or co-infections with other viruses.

“Our study indicates that COVID-19’s influence on the infective competence of the gut microbiome may lead to a higher likelihood for other infections.”

Paul Wilmes.

He is confident that this study paves the way for future research that may use these findings to track and unravel potential links to longer-term effects of COVID-19 and to study whether changes in infective competence are a common feature of viral and bacterial infections.

Funding and collaborations

This study has been conducted as a collaborative effort within Research Luxembourg supported by the Luxembourg National Research Fund (FNR), the Ministry of Higher Education and Research, and the Fondation André Losch.

It is based on the following COVID-19 cohort studies in Luxembourg:

  • Predi-COVID, led by the Luxembourg Institute of Health, involves COVID-19 positive participants in Luxembourg to identify biomarkers and risk factors associated with severity and long-term consequences of COVID-19.
  • CON-VINCE is a national study led by the Luxembourg Institute of Health and the Luxembourg Centre for Systems Biomedicine of the University of Luxembourg that aimed to evaluate dynamics of the spread of the COVID-19 within the Luxembourg population.

Qu’en est-il des actions à prendre qui avaient été retenues suite au débat public sur la pétition n°2309 qui revendiquait le « remboursement des factures des psychologues » ? Une des conclusions majeures du débat public du 23 septembre 2022 était qu’il faudrait surtout mieux informer sur les options de soutien psychologique disponibles.

Les députés des commissions de l’Éducation, de la Santé, des Pétitions et de la Sécurité sociale ont fait un suivi ce lundi 13 mars en présence des ministres responsables.

Selon les explications de la Ministre de la Santé Paulette Lenert, une équipe du Ministère de la Santé travaille actuellement sur un état des lieux de l’offre d’aide psychologique. L’état des lieux devrait résulter en une liste qui est censée donner un meilleur aperçu de l’offre disponible pour les  personnes qui ont besoin d’aide. Actuellement, 120 services figurent sur cette liste. Suite à la question d’une députée, la Ministre de la Santé a précisé que cette liste devrait être disponible au cours des prochaines semaines. L’état des lieux de l’offre d’aide psychologique avait été retenu comme une nécessité suite au débat public de la pétition n°2309.

Quid de l’offre d’aide psychologique dans les lycées? Les députés ont appris que quelque 100 psychologues travaillent dans 40 lycées et environ 400 professionnels dont des membres des services psycho-sociaux et d’accompagnement scolaire (SEPAS), des assistants sociaux, des éducateurs diplômés et gradués qui accompagnent les jeunes au sein des écoles. En ce qui concerne une meilleure offre de soutien psychologique dans les écoles qui avait également été définie en tant que nécessité suite au débat de la pétition n°2309, le projet de loi 8169 prévoit des adaptations du cadre de soutien psychologique dans les écoles. Ce texte qui a récemment été présenté aux députés, devrait transposer certains objectifs de l’accord de coalition (2018-2023) et rendre le système scolaire plus inclusif et équitable pour tous les élèves.

L’offre de soutien psychologique des SEPAS

Lors des discussions, les députés se sont intéressés au fonctionnement des services psycho-sociaux et d’accompagnement scolaire (SEPAS), à leur localisation au sein des établissements scolaires, aux horaires d’ouverture et aux mesures pour assurer la discrétion nécessaire. Une représentante du Ministère de l’Éducation a affirmé que l’on veillerait particulièrement à la discrétion lors de la conception de nouveaux bâtiments scolaires et que les équipes d’établissements scolaires existants seraient davantage sensibilisés. Concernant les horaires, il serait possible pour les élèves de consulter les SEPAS après les cours et une ouverture serait prochainement même prévue pendant certaines vacances scolaires.

Le Ministre de la Sécurité sociale Claude Haagen est brièvement revenu sur le remboursement de la psychothérapie par la CNS qui est effectif depuis le 1er février 2023. Il a précisé que ce remboursement ne concerne pas les consultations auprès des psychologues.

Après trois années à développer d’autres activités, Marion Mokhtari revient sur le marché du recrutement IT. Trois ans, c’est à la fois long et très court… L’occasion pour Marion de prendre de la hauteur et de nous partager ses observations sur un marché en pleine mutation.

Pouvez-vous expliquer, en quelques mots, les raisons de votre retour sur le marché du recrutement IT ?

Après plus de neuf ans dans le recrutement IT, j’avais envie de renouveau, de me consacrer à de nouvelles activités et de développer de nouvelles compétences… Aujourd’hui c’est chose faite, et je peux donc revenir à mes premiers amours, le recrutement IT, sans regret. 

Qu’est-ce qui vous plaisait autant sur ce marché ?

Le marché de l’IT a toujours été en constante évolution – et c’est d’emblée ce qui m’a passionnée lorsque j’ai commencé en 2011. Une évolution qui est d’autant plus forte au Luxembourg puisqu’elle traduit la volonté du gouvernement de faire de ce pays riche un “centre de communication de pointe”, pour reprendre les termes du Premier ministre Xavier Bettel.  

Et qu’avez-vous observé depuis votre retour ?

Voici ce que j’ai retenu de ces trois dernières années d’évolution de ce marché, à la fois intriguant et captivant : 

  • La digitalisation : le marché s’est davantage digitalisé, les outils se sont perfectionnés… Aux alentours de 2010, le Cloud est arrivé dans nos vies et impactait essentiellement l’aspect professionnel. On parlait alors de virtualisation, de VMWare entre autres… Mais aujourd’hui, les solutions d’hébergement à distance impactent non seulement notre travail mais également notre vie privée, nos modes de paiement. On parle désormais de Microsoft OneDrive, Payconiq, etc. Les solutions de gestion à distance se sont démocratisées et ont été très bien accueillies par le grand public, après plusieurs années d’adaptation. La politique du pays s’est adaptée pour encore plus de flexibilité. Chacun d’entre nous peut désormais travailler, voire même créer un business, en restant chez soi. Bien entendu, le contact humain est toujours primordial pour développer son activité, et heureusement ! Mais il n’est plus aussi important qu’avant… 
  • Le type de profil recherché dans le secteur IT : on ne veut plus d’experts en Microsoft ou en solutions Open Source. On cherche plutôt des personnes capables de s’adapter à tout type d’environnement. En 2011, on parlait déjà du fameux « mouton à 5 pattes », très prisé des sociétés. Ce mouton à 5 pattes existe toujours, il a juste changé de robe. Et c’est une évidence, en y réfléchissant bien : le monde tel qu’on le connaît actuellement va beaucoup plus vite qu’avant et cette rapidité qui demande une adaptation constante aux besoins de l’utilisateur final. 
  • L’externalisation des ressources : dans un monde où quasiment tout se fait à distance (courses, sport, formations, paiements, etc.), il devient de plus en plus fréquent pour les sociétés d’embaucher des externes (freelances, consultants) pour répondre à un besoin temporaire et fluctuant. Les clients finaux embauchent de moins en moins d’informaticiens et délèguent de plus en plus cette expertise à des freelances (exclusifs ou non). Les professionnels de l’IT deviennent encore plus polyvalents et s’adaptent rapidement aux différents environnements de leurs multiples clients. Ce qui rejoint finalement mon observation du mouton à 5 pattes mais ça annonce, à mon sens, en plus la fin imminente du contrat de travail tel qu’on le connaît actuellement. 
  • Les systèmes de sécurité : nettement plus innovants, avec l’arrivée progressivement de solutions de cryptage utilisant des clés quantiques. Dans la mesure où de plus en plus de paiements se font à distance, des solutions adaptées doivent naître. Les systèmes de cryptage se sont, eux aussi, perfectionnés pour offrir une sécurité supplémentaire aux clients finaux. Sur le marché des talents, ces compétences vont être fortement valorisées.

Il me semble que votre approche commerciale sur ce marché a changé, elle aussi. Comment exactement ?

Face à ces différentes réflexions sur l’évolution du marché IT, Talantlers a décidé d’adapter ses offres aux besoins du marché : avec des services de recrutement évidemment, mais aussi de la mise en relation avec des freelances / indépendants, à un tarif fixe, ainsi qu’une solution RPO (de l’anglais “Recruitment Process Outsourcing”) qui permet aux sociétés d’externaliser entièrement leur processus de recrutement et de faire des économies de près de 40% en développant leur capacité à recruter avec leurs propres moyens. 

Comment s’adapter à une clientèle aussi diversifiée ?

Talantlers gère aussi ses experts de façon innovante : à la fois en embauchant des salariés qui travaillent au bureau et en home-office, mais aussi en créant des partenariats d’exclusivité avec des indépendants sur des besoins bien spécifiques.. Avec cette solution de collaboration hybride, je peux faire partie d’une équipe tout en gardant mon statut d’indépendant, sur des sujets qui continuent de me passionner. L’effet « communauté » permet ainsi à chacun de porter son projet personnel dans le cadre d’un projet collectif. Chez Talantlers, on a décidé de s’appliquer à nous-mêmes ce que vivent nos clients pour comprendre comment attirer les meilleurs talents mais aussi comment collaborer et se développer dans ces nouveaux modes collaboratifs… On appelle ça « le meilleur des 2 mondes »…

The Luxembourg House of Financial Technology (LHoFT) member NowCM recently announced its acquisition of the London-based rising fintech Nivaura.

Its founders, Robert Koller and Fredrik Creutz, agreed to get back to a market lagging behind in terms of digitisation, as well as the way to go to (hopefully) turn the tide.

NowCM is well known for being on the forefront of digitalisation in capital markets. Do you believe the development of decentralised infrastructures is necessary to eventually remove the friction related to people and paper?  

NowCM is the only end-to-end regulated cloud-native platform and marketplace in Europe, where financial regulation serves an important role of ensuring the safety and soundness of the financial ecosystem. Many find the promise of decentralisation and its potential to displace the regulatory state with DLT technology as a seductive ideal. NowCM takes a different approach: we are building a complete suite of modules, where one of our modules has a regulated issuance vehicle in Luxembourg and another core module is based in France, a multilateral trading facility (MTF) supervised by the French regulators ACPR and AMF. NowCM is also a SWIFT member. These modules work with the current value chain and systems allowing for a digital and real-time experience already now. 

NowCM follows a DLT-ready policy which includes various connections to different DLT technology providers but also our own wallet and tokenization toolbox which is tightly integrated with our other modules. In particular, our vast data model of more than 5,000 variables and close to 10,000 validation rules, allows us to create really smart contracts. DLT ready means for NowCM however also to be agnostic on the underlying technology and blockchain. 

However, the degree of digitization in capital markets lags behind other financial services. Is there any trend that could create a disruption within the industry, and eventually force change and reinvention? 

We don’t see a big bang change coming as conventions have been developed over decades same as regulations in the sector and systems have been developed to cater to these forces. Given the responsibility in dealing with 3rd party capital these rules and regulations all have their valid reason. New technology will only replace the old one if it provides exponential benefits, which DLT and DeFi certainly can provide. Changes in technology, however, will be gradual as systems need to be fit for purpose and a huge amount of capital flows and parties will need to migrate. 

Should we see a connection to the recent acquisition of London-based fintech Nivaura? 

This fits well into our DLT ready strategy. We have also taken over Nivaura’s blockchain know-how as well as its tokenization platform. We are currently integrating these tools into our systems to make them natively available for whoever wants to use them. In addition to this we have created an integrated wallet that can be tied to users and entities. We provide of course the relevant connections to act as oracle in an DLT environment and due to our SWIFT connection, we intend to provide a stable coin solution for atomic settlement.

NowCM recently stated that “additional points of external connectivity will be announced in the near future”. What could you tell us about it? Any new partnership in sight?

NowCM is implementing its long-term strategy to become the global omni-channel and golden source for bond issuance and to contribute to the establishment of new standards for primary debt markets.

On February 16th, 2023. NowCM Group and Marketnode, an SGX Group and Temasek joint venture, announced that both companies have entered into an agreement to collaborate on the digitalisation of Asia-Pacific primary debt markets through a joint offering via Marketnode Gateway – a fixed income issuer services platform now integrated with NowCM’s transaction management applications to support Asia-Pacific bond issuances. Prior thereto we have already announced cooperations with Liquidnet and BondAuction. We strive to provide what one could call an operating system for other complementary solutions to use our platform and build on top of our extensive data model. We are constantly onboarding new solutions and partnerships.  

NowCM is an open ecosystem and is available for new collaborations and interconnections. 

NowCM also opened its main developer hub in Lisbon a few months ago. Why settle in Portugal?  

NowCM’s main goal is to accelerate economic growth by providing real tools designed to help the governments, global infrastructure communities and financial institutions to prepare, finance and refinance their innovation developments and sustainable initiatives. 

Our Head Office and regulated issuance vehicle is located in Luxembourg. The decision to choose Portugal as a new location was based on a list of comprehensive criteria of key cultural and growth factors, including availability of top talent, fintech ecosystem, regulation, entrepreneurial mindset, English-skills, infrastructure, and work-life balance.

We have identified Portugal as a new location to open our global developer hub and expand our services here. Apart from our global activities, we want to support digital transformation of Portuguese companies and public administrations that will provide real tools for Portugal to become one of the most important hubs for finance and tech innovation in Europe, with a fast-developing start-up scene. 

This is a European journey of contributing to the realisation of a capital markets union (CMU) and from our three European hubs in Luxembourg, Paris and Lisbon we believe that the Portuguese tech scene can play an important role in the success of the CMU and as a showcase of how European fintech solutions have a natural hub in Portugal.  Although European, we also notice our imminent growth opportunities in Asia, the US and other regions.  We count the leading global banks and European issuers among our clients and look forward to making several important announcements in the coming months.