Face aux défis entourant le développement de la finance durable, la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF), la Fondation ABBL pour l’Education Financière et Luxembourg Sustainable Finance Initiative (LSFI) ont mandaté ILRES pour la réalisation d’un sondage afin de mieux cerner la perception et la connaissance des ménages luxembourgeois par rapport à ce domaine. Les principales conclusions en sont : un avis favorable quant à l’impact potentiel du monde de la finance, mais une méconnaissance du sujet, d’où l’importance de démarches pédagogiques et le rôle pivot du banquier.

La finance durable à un moment charnière

La finance durable fait référence à des décisions financières qui ne visent pas seulement le rendement financier, mais qui tiennent également compte de l’impact des investissements sur l’environnement, les aspects sociaux et la saine gestion d’une entreprise (dits aspects de gouvernance).

Dans le cadre du « Pacte vert pour l’Europe », l’UE a élaboré un cadre réglementaire visant à développer et renforcer l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (dits ESG) dans le fonctionnement des marchés financiers et dans le financement de l’économie. Il s’agit d’adopter des mesures pour parvenir à un système financier capable de promouvoir et de pousser un développement durable sur le plan économique, social et environnemental, en contribuant à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat et du Programme des Nations unies de développement durable à l’horizon 2030. Cette transition vers une économie durable nécessitera des investissements massifs qui ne pourront pas être supportés uniquement par de l’argent public : son financement par des investisseurs professionnels et privés sera indispensable. Le grand public y aura donc également son rôle à jouer.

Dans ce contexte, la CSSF, la Fondation ABBL et LSFI ont voulu connaître le niveau de connaissance et de compréhension du grand public, ainsi que son intérêt pour la finance durable, afin de l’accompagner au mieux dans cette évolution. « Pour investir dans un produit de finance durable, les personnes intéressées doivent avoir confiance dans ce secteur. Et cette confiance ne se décrète pas, mais elle se construit par l’acquisition d’une bonne compréhension et connaissance du produit dans lequel on veut investir », explique Danièle Berna-Ost, secrétaire générale de la CSSF.

Le sondage a été mené par ILRES auprès d’un échantillon représentatif de 1011 personnes résidentes au Luxembourg de mi-avril à mi-mai 2022. Les entretiens ont été menés pour moitié par téléphone et pour moitié en ligne.

Avis favorable sur l’impact potentiel du secteur financier  

Le sondage a tout d’abord permis de mettre en lumière que la majorité des personnes interrogées estiment que le secteur financier peut avoir un impact positif sur le développement des énergies renouvelables, les communautés locales ou encore l’environnement et le climat. De même, 74% des répondants affirment que le secteur financier peut jouer un rôle important dans la transition de nos économies vers plus de durabilité et 71% que chaque individu peut contribuer à un monde plus durable par ses propres décisions financières.

Finance durable ? Un sujet méconnu…

De manière générale, la finance durable est un sujet que le grand public a du mal à cerner : 47% des répondants avouent ne pas savoir ou savoir mal de quoi il s’agit.

Quelque 43% des interrogés associent la finance durable à la finance verte, ce qui révèle une vue partielle des choses. Les autres dimensions des investissements ESG, à savoir l’impact social et l’impact en matière de gouvernance des entreprises, sont peu connues. De même, si l’on rentre dans le détail des produits financiers durables ou encore de la terminologie, la majeure partie des répondants avouent leur méconnaissance des sujets évoqués ou en donnent une définition inappropriée.

Des facteurs déclencheurs plutôt classiques

On peut constater que les facteurs déclencheurs d’un investissement sont classiques et sont relatifs au couple rendement – risque. Les participants affirment ainsi que la rentabilité (en premier lieu) et le niveau de risque (en second lieu) sont des facteurs déterminants dans leur décision d’investissement. Les opinions divergent concernant la rentabilité des investissements durables comparativement aux investissements classiques, sachant qu’une légère majorité estime que ces derniers sont plus rentables, ce qui indique la nécessité d’une meilleure information et sensibilisation sur le sujet.

Un potentiel de développement important

27% des répondants se sont déjà proactivement renseignés sur un investissement dans un produit durable. 21% affirment avoir déjà franchi le cap d’un investissement et 53% peuvent s’imaginer le faire. A noter cependant qu’environ 10% des répondants pourraient entrevoir de placer plus de la moitié de leur épargne dans des produits de finance durable. En outre, plus le patrimoine disponible est important, plus l’intérêt pour un investissement durable croît.

« Il est clair que les produits durables suscitent un intérêt croissant, mais il existe encore un manque d’information quant à leur impact et des idées fausses qui y sont associées, telles que l’écoblanchiment, le retour sur investissement ou un manque général de connaissances sur les enjeux ESG et leurs différentes applications, auxquelles il convient de remédier de toute urgence », commente Nicoletta Centofanti, Directeur général par intérim de LSFI.

Le rôle central du banquier

De manière générale, les personnes interrogées font globalement confiance à leur banquier ou aux professionnels de la finance. Le banquier est à la fois considéré comme une source d’information de référence et de confiance (61%). Cependant, force est également de constater que seuls 24% des répondants ont déjà reçu une proposition d’investissement dans des produits durables.

« Le fait que le sondage mette en avant le rôle central du banquier est à la fois une bonne nouvelle pour l’ABBL et ses membres, mais également un défi », commente Catherine Bourin, membre du Conseil d’administration de la Fondation ABBL pour l’Education Financière. « Les attentes envers les conseillers bancaires sont en effet importantes et leur responsabilité est majeure dans le développement de la finance durable ».

Des avancées en matière de réglementation financière qui viennent à point nommé

« Le cadre réglementaire qui est en train d’être mis en place est très ambitieux et très complexe avec des échéances serrées, mais il reflète les impératifs d’urgence climatique », souligne Danièle Berna-Ost. Dans ce contexte, et en gardant en mémoire le rôle central du banquier identifié par le sondage, l’entrée en vigueur le 2 août 2022 de nouvelles exigences dans le cadre de la directive MIFID, a été le premier point de contact obligatoire entre le banquier et son client en matière de finance durable. En effet, les conseillers bancaires ont désormais l’obligation d’aborder avec chacun de leurs clients leurs attentes en matière d’impact environnemental, sociétal et de gouvernance de leurs investissements. Cette nouvelle donne devrait, en amenant de potentiels investisseurs à se confronter au sujet, donner un coup d’accélérateur au développement de la finance durable.

L’impérieuse nécessité de poursuivre les efforts pédagogiques entrepris

« Il est clair qu’en tant qu’acteur du marché, nous-mêmes et nos membres avons encore beaucoup d’efforts pédagogiques à faire », constate Catherine Bourin, « ne serait-ce qu’en utilisant un vocabulaire moins technique, comme le réclament 74% des répondants, mais aussi pour montrer l’étendue et les potentialités du domaine de la finance durable ». « 87% des participants au sondage pensent que le grand public devrait être davantage informé pour mieux comprendre et appréhender le sujet de la durabilité dans le monde de la finance. Ce qui nous montre le chemin qu’il reste à parcourir », enchaîne Nicoletta Centofanti.

Chacun des trois partenaires poursuivra ainsi ses efforts en matière pédagogique. « Au niveau de la CSSF, nous continuerons d’accompagner l’industrie dans la mise en place d’un cadre réglementaire adapté au déploiement d’une finance durable. Du côté de la protection des investisseurs, nous allons renforcer la pédagogie sur les investissements durables vis-à-vis des épargnants, notamment par une information claire et accessible sur ce qu’on entend par finance durable. Il n’y a pas de protection des consommateurs sans éducation financière », souligne Danièle Berna-Ost.

La Fondation ABBL met à disposition du grand public des outils d’information et de sensibilisation tels que des vidéos pédagogiques et offre un atelier modulable de formation aux lycéens pour expliquer ce qu’est la finance durable. Qui plus est, elle lancera en 2023 un jeu digital d’éducation financière pour tous.

Au cours du mois à venir, LSFI se concentrera et intensifiera ses activités visant les investisseurs et les épargnants privés. Une section dédiée sur le site Internet de LSFI sera lancée afin de leur fournir des informations, des outils et des conseils pratiques pour investir de manière durable. De même, LSFI continuera à proposer des sessions pour sensibiliser et informer le grand public pour que la finance durable touche autant de ménages que possible afin que tous puissent contribuer aux défis auxquels notre société est confrontée.

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Finscale est un podcast animé par Solenne Niedercorn, Non/Executive Director and Senior Advisor in FinTech/VC, qui fait toute la lumière sur les innovations dans l’industrie de la Finance, la Banque et l’Assurance.

Cette semaine, Solenne Niedercorn reçoit Aude Vicaire (Market Pay), pour un podcast intitulé “Lâcher les amarres pour voler de ses propres ailes”.

Servant à l’origine les besoins de Carrefour en matière de paiements, cette FinTech est désormais indépendante du Groupe et propose ses services à des clients un peu partout en Europe.

Aude nous explique les différentes étapes de Market Pay : des tous premiers développements de la maitrise d’ouvrage à la création de cet établissement de paiement, la stratégie de “build up”, ainsi que l’opération de LBO avec Anacap.

Vous verrez que les challenges auxquels doit faire face la société sont multiples car il s’agit ici, d’opérer une transformation, dans une jeune société en plein développement.

Nous passons au crible : les changements culturels et organisationnels, les Ressources Humaines, l’évolution de la “stack” technique avec les intégrations des sociétés récemment acquises, la création de valeur, la mise en route de l’offre commerciale en Europe et nous parlons bien entendu de l’internalisation de la propriété intellectuelle.

Nous terminons sur la perception qu’en ont les différents écosystèmes dans les paiements et start-ups et par la création d’une structure pour émettre un stablecoin.

Une FinTech pas tout à fait comme les autres.

Les membres de la Cour des comptes européennes ont élu ce mardi l’irlandais Tony Murphy à la tête de leur institution, pour un mandat renouvelable de trois ans.

L’actuel président de la Cour des comptes européenne, Klaus-Heiner Lehne, va bientôt céder son fauteuil – après avoir ébranlé l’institution à coups de scandales financiers et articles au vitriol.

C’est le quotidien français Libération qui avait ouvert la boîte de Pandore en novembre dernier : “primes de logement pour des domiciles fictifs à Luxembourg, abus de notes de frais, missions non vérifiées…” L’enquête, signée Jean Quatremer, revenait sur “l’éthique plus que souple” de certains membres de la Cour des comptes européenne, à commencer par son président Klaus-Heiner Lehne – un comble pour une institution censée être la conscience financière de l’Union européenne.

Des allégations aussitôt réfutées par Klaus-Heiner Lehne mais qui avaient fait vivement réagir certains députés, dont Isabel García Muñoz (S&D) qui s’inquiétait de l’intégrité de la Cour des comptes européenne et insistait sur la nécessité d’une enquête approfondie.

C’est dans ce contexte particulier que l’irlandais Tony Murphy prendra ses fonctions le 1er octobre prochain, pour un mandat renouvelable de trois ans – devenant ainsi le 12ème président de la prestigieuse institution. Après avoir passé 20 ans à la Cour des comptes irlandaise, ce haut fonctionnaire investit les arcanes européens en 1999, notamment la Commission européenne et la Cour des comptes européenne.

Au-delà de sa fonction de représentation, Tony Murphy aura la délicate mission d’assurer la stratégie de l’institution, la programmation, la gestion de la performance, la communication, les relations avec les médias, les affaires juridiques et l’audit interne.

Accurate Forecasting, Cost Management Also Rank High Among CFO Challenges

Hiring and retaining staff is the most difficult task facing CFOs over the next 12 months, according to a survey from Gartner, Inc. The tight labor market is part of a trifecta of factors including persistent inflation and supply chain disruptions that are set to continue challenging corporate profitability through 2023.

Gartner polled 234 CFOs in July 2022 and asked them to indicate their top three most difficult tasks over the next 12 months. Hiring and retaining staff was the only task selected by a majority of respondents. Forecasting, selected by 36% of respondents and cutting the right costs, selected by 35% of respondents, made up the top three challenges facing CFOs (see Figure 1).

“The data from CFOs align with what we are hearing from HR leaders, namely that competition for talent is expected to become fiercer over the medium term, and retaining that talent will become more challenging,” said Marko Horvat, vice president, research, in the Gartner Finance practice. “CFOs will need to deploy a variety of strategies to ensure critical roles remain filled while also protecting margins.”

Figure 1: CFOs’ Most Difficult Tasks to Manage for the Next 12 Months

“The top three challenges are a reflection of CFOs’ struggles to manage against a backdrop of persistent inflation and unusually high macroeconomic uncertainty,” said Horvat. “CFOs need to identify the few critical areas where investments should be accelerated, such as human capital and digital investments, while optimizing costs against a backdrop of stubbornly high inflation; this is no easy task.”

While raising compensation for top performers is inevitable, higher compensation alone will not solve the talent challenge and will ultimately pressure margins if deployed too broadly.

Organizations also need to refine their employee value proposition (EVP) to acknowledge a new reality of expectations for increased flexibility. In addition to reinventing the EVP, CFOs should reassess their organization’s recruitment efforts in collaboration with HR partners to ensure critical roles are being prioritized and more avenues of detecting talent are activated across the organization.

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On September 16th, the House of Startups welcomed members of the Luxembourg startup ecosystem to its now traditional annual garden party.

This year’s celebrations were opened with a welcoming word from Carlo Thelen, the Director General of the Luxembourg Chamber of Commerce, the key initiator and main sponsor of this project. He spoke of how he is “very proud to be able to say that the House of Startups has become a clear success story.” To date, the House of Startups is hosting more than 170 startups, with 450 entrepreneurs and employees in the various incubators and accelerators in the building. This represents around 90 % of total capacity.

To illustrate the contribution of the House of Startups in bringing the startup topic on the political agenda, it was in the presence of Yuriko Backes, Minister of Finance and Franz Fayot, Minister of the Economy, that the House of Startups celebrated its renewed commitment.

Mrs Backes said “The House of Startups is home to several flagship initiatives, all of which are supported by the Ministry of Finance, with the goal of driving the digital and green transition of our financial centre. These are the Luxembourg House of FinTech, which has so far hosted around 150 Fintech firms; the International Climate Finance Accelerator (ICFA), which has supported 28 innovative climate fund managers since 2018; and the Luxembourg Sustainable Finance Initiative. By bringing this community together in one state-of-the art facility, the House of Startups provides an ideal setting from which to promote innovation and encourage the cross-pollination of ideas.”

Franz Fayot emphasised: “Since its launch in 2018, the House of Startups has undergone a remarkable evolution, just like the Luxembourg ecosystem in general. Hosting between 150 and 200 startups, as well as several incubators, accelerators and innovation centres, the House of Startups has become a key player in the development of the ecosystem over time, offering affordable office space for young innovative companies and several key flagship initiatives. I would like to congratulate all the stakeholders involved in the project. I am happy to hear that the Chamber of Commerce has decided to extend it until 2029. While the Startup Luxembourg platform aims to bring together all the players on a single web platform, the House of Startups brings them together physically in its premises. In this sense, both initiatives are complementary and I am confident that our teams will continue to work closely together.”

Carlo Thelen thanked all the players who made the development of this success story possible. “Behind these brands and structures are the partners and people who make it happen: The Luxembourg-City Incubator, The Luxembourg House of Financial Technology, The Village by CA and The International Climate Finance Accelerator,” he said. He underlined the role of the Ministry of the Economy, the City of Luxembourg, Startup Luxembourg, and the newly created Startup Association, Startups.lu, and the many partners who continue to shape the – still relatively young – Luxembourg startup ecosystem. Their collaboration ensures the development and promotion of a dynamic Luxembourg business environment at the heart of Europe, making it an ideal place in which startups can settle and grow.

While looking back on these achievements, the House of Startups remains committed to building its strengths as it works to face the future: both to the benefit of individual startups and for the entire ecosystem.

The challenges are numerous, not least that the world economy continues to suffer a series of significant shocks that have overturned expectations. The good news is that Luxembourg has many assets it can leverage.

Our main source of resilience is that digitalization and innovation are Luxembourg’s top national priorities. At the same time, we understand that a successful digital transition is not only about having the right infrastructure but also about peopleWe must invest in developing talent, with training programmes that will be tailored to likely future realities. And it is in the DNA of startups to solve problems and come up with innovative concepts.

Carlo Thelen was very pleased to announce that the Chamber of Commerce has decided to extend the House of Startups project by six additional years, until the end of 2029, hosting its key partners and in the existing building.

“This is a sign of our confidence in the future of innovation in Luxembourg, and our ongoing commitment to supporting and developing this vibrant startup ecosystem,” he said.

The speeches were followed by an Incubator Panel moderated by Philippe Linster, CEO of the House of Startups, featuring Nasir Zubairi (LHoFT), Bastien Berg (Luxembourg-City Incubator), Amélie Madinier (Le Village by CA), and Stephan Peters (ICFA). They highlighted their activities, on-going acceleration programmes and other interactions with the Luxembourg startup ecosystem. Adding a flavour of innovation, Startup founders Florian Feltes, CEO of Zortify, Glenn Lawyer, CEO of Intangic and Marzio Schena, CEO of ANote Music captivated the audience with their entrepreneurial journey.

It was the perfect transition to start the celebrations, “raising the pulse” of the Luxembourg startup ecosystem.  Entrepreneurs and approximately 250 guests had the time to party, network and talk about the success story of the House of Startups.

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10 mois après l’entrée en vigueur de la loi du 13 décembre 2021, nous vous rappelons, que la facturation électronique pour les opérateurs économiques de taille moyenne deviendra obligatoire dès le 18 octobre 2022. Celle-ci rend l’utilisation de la facture électronique obligatoire dans le cadre des marchés publics. 

La loi prévoit une entrée en vigueur, échelonnée entre le 18 mai 2022 et le 18 mars 2023, en fonction de la taille des entreprises concernées :

– aux opérateurs économiques de grande taille, 5 mois après l’entrée en vigueur de la loi, c’est-à-dire depuis le 18 mai 2022;

– aux opérateurs économiques de taille moyenne, 10 mois après l’entrée en vigueur, c’est-à-dire le 18 octobre 2022;

– aux opérateurs économiques de petite taille et celles nouvellement créées, 15 mois après l’entrée en vigueur, c’est-à-dire le 18 mars 2023.

Le réseau de livraison commun à toutes les entités adjudicatrices pour la réception automatisée des factures électroniques, sera PEPPOL. PEPPOL, pour Pan European Public Procurement OnLine est un réseau d’échange de factures géré depuis 2012 par l’association internationale sans but lucratif de droit belge OpenPEPPOL et utilisé par de nombreux pays.

La facturation électronique est définie par la loi comme : « une facture qui a été émise, transmise et reçue sous une forme électronique structurée qui permet son traitement automatique et électronique, toute demande de paiement équivalente qui remplit ces mêmes conditions ou tout document ou message qui modifie la facture initiale et y fait référence de façon spécifique et non équivoque qui remplit ces mêmes conditions, c’est-à-dire un fichier XML ou qui contient de l’XML et non pas simplement un document PDF, Word ou autre non structuré et qui ne contient donc pas tous les éléments de la facture comme des attributs séparés et standardisés lisibles automatiquement par un ordinateur. »

L’application de la facturation électronique présente divers avantages pour une entreprise, notamment, un gain de temps dans le traitement de factures, la réalisation d’économies majeures, la réduction de litiges et une plus grande sécurité des données.

Les entreprises qui sont concernées par l’échéance du 18 octobre 2022, et qui souhaitent intégrer un système ERP avec un module pour la facturation électronique, pourront profiter d’une subvention de la Direction générale des Classes Moyennes du Ministère de l’Économie, afin d’obtenir une aide financière de 5.000€ pour pouvoir implémenter la solution (sous condition que l’entreprise répond aux critères d’éligibilité). Les entreprises ayant peu de factures à émettre à un organisme public pourront utiliser les solutions alternatives non-automatisées sur guichet.public.lu.

Pour guider et orienter les entrepreneurs dans l’implémentation de l’outil de facturation électronique, la House of Entrepreneurship a mis en place un conseil spécifique pouvant répondre à vos questions.

Un atelier dédié à la facturation électronique “De la théorie à la pratique” est organisé le 26 septembre 2022 à 14h30 à la Chambre de Commerce. Vous pouvez vous inscrire directement sur le site de la House of Entrepreneurship en cliquant ici.

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Un groupe de responsables d’entreprise et Luxembourg stratégie, la direction de prospective stratégique du ministère de l’Économie, se sont rencontrés le 14 septembre 2022 sur invitation du ministre de l’Économie, Franz Fayot, pour un premier déjeuner de travail consacré à la présentation des travaux de scénarisation des futurs possibles pour l’économie luxembourgeoise à l’horizon 2050.

Ces travaux de prospective stratégique menés par le groupe de travail Luxembourg stratégie sous l’égide d’un comité interministériel dédié se poursuivront jusqu’en 2023. Ils visent à élaborer un éventail de scénarios plausibles de développement du Luxembourg à l’horizon 2050 qui permettront de stress-tester certaines décisions stratégiques au regard de l’ensemble des évènements qui pourraient survenir à moyen et long terme. Ces différents scénarios constitueront alors un outil de prospective permettant d’appuyer les décisions stratégiques en vue d’atteindre une économie luxembourgeoise à la fois compétitive et résiliente, c’est-à-dire capable de rebondir aux chocs dans tous les scénarios tout en maintenant son cap et en se transformant pour devenir efficiente en carbone, matériaux, énergie et surface.

Les deux premiers ateliers du groupe de travail Luxembourg stratégie tenus en juin et juillet ont permis de faire émerger huit ébauches de scénarios concernant l’avenir du Luxembourg. Luxembourg stratégie a ensuite analysé ces scénarios en détail afin d’éviter tout recoupement ou incohérence. Cette analyse a permis de retenir cinq scénarios préliminaires plausibles, distincts et cohérents.

Ces cinq scénarios en construction ont été soumis pour discussion aux responsables d’entreprises lors d’un déjeuner de travail en présence du ministre de l’Économie. Lors de son discours de bienvenue, Franz Fayot a dit: “Luxembourg stratégie constitue une plateforme participative qui ne dicte pas l’avenir mais qui travaille à prévoir tous les futurs possibles afin de ne pas les subir. Ainsi, même si certains scénarios ne sont ni désirables ni souhaités, les risques qu’ils présentent sont plausibles et indépendants des choix stratégiques à faire. Tous les scénarios doivent donc être envisagés afin de parer à l’ensemble des éventualités au cours de la transition vers une économie plus résiliente”.

L’exercice a ainsi permis aux entrepreneuses et entrepreneurs de discuter des avantages et inconvénients de chaque scénario et d’adapter et compléter les ébauches existantes par certains aspects manquants eu égard à leurs activités respectives.

Parallèlement à cette rencontre, Luxembourg stratégie a également transmis l’état d’avancement des travaux de scénarisation à son groupe d’experts chargé de vérifier la cohérence et de contribuer à l’affinage des différents scénarios tout au long du processus.

Les scénarios en construction seront présentés dans leur état existant lors de la conférence publique annuelle de Luxembourg Stratégie qui se tiendra à la Maison des arts et des étudiants de Esch-Belval les 17 et 18 octobre 2022, en présence du ministre de l’Économie, Franz Fayot.

Ils feront également l’objet d’une consultation publique en fin d’année 2022 visant à impliquer l’ensemble des citoyens. Avant d’être entérinés en mars 2023, ils seront complétés par une vision stratégique pour une économie capable de faire face à l’ensemble des futurs alternatifs possibles.

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Today, PwC Luxembourg releases the publication of a new report – The Luxembourg User Experience in Asset Management. This paper represents a collaborative effort among the main asset managers active in Luxembourg, with the participation of PwC, to assess the ‘user experience’ of those who rely on (or contribute towards) Luxembourg’s solution set.

Earlier today, during an official visit to Luxembourg by representatives from Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), the Luxembourg Stock Exchange (LuxSE) and the West-African regional exchange celebrated the signing of a Memorandum of Understanding (MoU).

The MoU, which places a heavy emphasis on sustainable finance, marks the first official step in what is hoped to be a journey of cooperation to strengthen sustainable finance in the markets covered under BRVM’s remit.

“Sustainable finance represents a financing opportunity for emerging countries because they have the possibility of attracting a new type of investors, who otherwise would not have been interested in their bond issues. That is why, I am delighted with the signing of this MoU with the Luxembourg Stock Exchange for the development of sustainable finance within the West African Economic and Monetary Union,” said Edoh Kossi AMENOUNVE, CEO of BRVM.

Cooperation across continents

BRVM is one of the cornerstones of the West African Economic and Monetary Union, which works towards greater integration between Benin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal and Togo. The exchange is shared by the eight countries. LuxSE is the leading listing venue for international debt securities and a pioneer in sustainable finance. It established the Luxembourg Green Exchange (LGX) in 2016, the world’s leading platform for sustainable finance, currently encompassing more than 1,400 sustainable debt securities.

Through the MoU, the two exchanges commit to explore the creation of a bond market dedicated to green, social, sustainability and sustainability-linked bonds at BRVM, and analyse opportunities for dual-listing of sustainable securities. In addition, the two institutions commit to collaborate on sustainable finance training programmes as part of the BRVM Academy.

“Strengthening cooperation with our counterparts in Africa is a key priority for our exchange this year. We are pleased to join forces with BRVM and work together to help BRVM establish a market for sustainable bonds and furthermore make it easier for international investors to identify investment opportunities that finance sustainable development in Western Africa. While Europe is in the driving seat of sustainable finance, Africa represents only a fraction of global green bond issuance. This needs to change as sustainable capital is needed to finance sustainable development in the region,” commented Julie Becker, CEO of LuxSE.

Progress through financial literacy

In 2019, BRVM announced the launch of the BRVM Academy to educate financial professionals and the general public from the Western African Economic and Monetary Union in key theories behind capital markets and stock exchanges. Similarly, in May 2020, LuxSE launched the LGX Academy, which allows course participants to gain a deeper understanding of the fundamentals of sustainable finance and the regulations and key players which shape the industry. Reflecting their strong focus on addressing the knowledge gap that hinders the acceleration of sustainable finance, the two institutions will now team up to develop sustainable finance courses as part of the BRVM Academy.

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Finscale est un podcast animé par Solenne Niedercorn, Non/Executive Director and Senior Advisor in FinTech/VC, qui fait toute la lumière sur les innovations dans l’industrie de la Finance, la Banque et l’Assurance.

Cette semaine, Solenne Niedercorn reçoit Pierre Person (ancien député de Paris), pour un podcast intitulé “MICAR : côté cour”.

Nous suivons les premiers pas de Pierre Person (ancien député de Paris) dans la “crypto” qui a été un soutien incontestable de l’écosystème crypto en France ces dernières années. Ce dernier revient sur la façon dont il a pris connaissance de tous ces sujets et la manière dont lui et ses équipes ont constitué ses deux rapports sur la “crypto”. Vous comprendrez donc comment les auditions ont été menées, les discussions et débats suscités, les personnes rencontrés et bien entendu les conclusions apportées.

Nous revenons sur la création de la loi Pacte. Nous avons aussi  droit aussi à un retour ‘terrain’ de Pierre sur la perception des parlementaires en France et au niveau Européen sur les sujets liés de près ou de loin à la blockchain.

Il est question des coulisses du règlement MICA : la portée et l’origine du corpus de textes, les négociations, les débats, le trilogue, les crispations et enjeux au niveau français et Européen.

Nous terminons enfin sur MICA 2 et ce que nous devrions entrevoir dans les prochaines années.