Directement intégré aux solutions qui alimentent les processus les plus critiques, Joule est un copilote qui comprend vraiment l’entreprise.

SAP SE a présenté Joule, un copilote d’intelligence artificielle générative en langage naturel, destiné à transformer la manière dont les entreprises fonctionnent. Joule sera intégré à l’ensemble du portefeuille d’entreprises ayant choisi les solutions cloud de SAP, qui fournissent des informations proactives et contextualisées, issues de l’ensemble de la gamme de solutions SAP, ainsi que de sources tierces. En triant et en contextualisant rapidement des réseaux complexes de données d’entreprises cloisonnées, le nouvel assistant est en mesure de proposer des aperçus complets. Grâce à l’IA générative, Joule améliore la productivité en entreprise et favorise l’atteinte de meilleurs résultats commerciaux, de manière sécurisée et en conformité avec les règlementations. Joule s’inscrit dans la lignée des innovations révolutionnaires de SAP, faisant ses preuves avec des résultats concrets.

Joule : une intégration dans l’écosystème de solutions SAP

“Avec près de 300 millions d’utilisateurs professionnels dans le monde entier qui travaillent régulièrement avec les solutions cloud de SAP, Joule a le pouvoir de redéfinir la manière dont les entreprises – et leurs employés – travaillent”, déclare Christian Klein, PDG et membre du conseil exécutif de SAP SE. “Joule s’appuie sur la position unique de SAP, au carrefour des écosystèmes de l’entreprise et de la technologie, et repose sur l’approche pertinente, fiable et responsable de l’IA métier que nous avons initiée pour continuer à aider nos clients à résoudre leurs problèmes les plus urgents. Joule comprendra ce que vous voulez dire, pas seulement ce que vous dites.”

Joule sera intégré aux applications SAP, de la gestion des Ressources Humaines à la Finance, en passant par la Supply Chain, les Achats et la User Expérience, ainsi qu’à la plateforme technologique commerciale de SAP.

La capacité de s’adapter à une multitude de cas concrets

Le fonctionnement est simple : les employés posent les questions qu’ils souhaitent ou exposent un problème à résoudre, en langage clair, et reçoivent des réponses intelligentes tirées des données commerciales, de textes, d’images et d’informations provenant de l’ensemble du portefeuille de solutions SAP, ainsi que de sources tierces.


Imaginez, par exemple, un fabricant demander à Joule de l’aider à mieux comprendre les performances de ventes en magasin : en se connectant à un ensemble de données, Joule est capable de détecter un problème dans la chaîne d’approvisionnement et de proposer des solutions. Joule proposera continuellement et au fil du temps de nouveaux scénarios de plus en plus élaborés, et pour toutes les solutions. Pour les Ressources Humaines, par exemple, il aidera à rédiger des fiches de poste conformes et à générer des questions pertinentes pour les entretiens.


« À mesure que l’IA générative dépasse l’engouement initial, le travail visant à garantir un retour sur investissement mesurable commence », précise Phil Carter, vice-président du Groupe, Worldwide Thought Leadership Research, IDC. « SAP a compris que l’IA générative finira par faire partie intégrante de la vie courante et professionnelle de chacun d’entre-nous, et a pris le temps de construire un copilote business qui se concentre sur la réponse à des problématiques du monde réel. Par ailleurs, le Groupe a accordé une importance particulière à la mise en place de garde-fous nécessaires pour garantir la responsabilité des choix de Joule. »

Un déploiement progressif prévu à partir du mois de novembre

Joule sera disponible avant la fin de l’année avec les solutions SAP SuccessFactors et SAP Start, puis avec SAP S/4HANA Public Cloud Edition en début d’année prochaine. SAP Customer Experience, les solutions SAP Ariba et la plateforme technologique commerciale de SAP suivront avec de nombreuses autres mises à jour à venir dans l’ensemble du portefeuille de SAP, qui seront annoncées lors de SAP SuccessConnect du 2 au 4 octobre, SAP Spend Connect Live du 9 au 11 octobre, SAP Customer Experience Live du 25 octobre, et SAP TechEd du 2 au 3 novembre.

Joule s’appuie sur les offres Business AI existantes de SAP alors que plus de 26 000 clients cloud SAP ont maintenant accès à SAP Business AI. La stratégie globale de SAP visant à construire un écosystème d’IA d’avenir comprend des investissements directs, comme ceux annoncés en juillet avec Aleph Alpha, Anthropic et Cohere, ainsi que des partenariats avec des tiers, notamment ceux avec Microsoft, Google Cloud et IBM annoncés en mai 2023. Sapphire Ventures LLC, une société mondiale de capital-risque en logiciels soutenue par SAP, consacre plus d’un milliard de dollars au financement de start-ups technologiques d’entreprise alimentées par l’IA.

Pour certains spécialistes, l’hydrogène pourrait bien devenir un vecteur d’énergie propre à grande échelle d’ici peu. Une aubaine pour les industriels qui souhaitent décarboner leurs activités et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique… À moins que les contextes géopolitique et sanitaire actuels ne viennent déjouer les pronostics ?

Explications avec Ghislain Robert, directeur commercial France chez Lhyfe (producteur et fournisseur d’hydrogène vert et renouvelable pour l’industrie et la mobilité).

Face à l’urgence climatique, de nombreux industriels souhaitent décarboner leurs activités – notamment grâce à l’hydrogène. Comment expliquer un tel engouement ? 

Les industriels savent bien que tôt ou tard, ils n’auront pas d’autre choix que de décarboner leurs activités pour deux raisons majeures : 

  • Les consommateurs exigent de plus en plus que l’ensemble de la chaîne de valeur soit respectueuse de l’environnement, ce qui va forcer l’ensemble des écosystèmes, jusqu’aux industries les plus B2B, à préférer des solutions vertueuses. On commence déjà à observer une prime au plus vertueux. 
  • Mais surtout, très concrètement, la taxe carbone européenne finira par être mise en place, ce qui rendra les énergies fossiles très peu compétitives par rapport aux énergies renouvelables / bas carbone, et donc les industries carbonées très peu compétitives par rapport aux industries décarbonées. 

Il s’agit donc de la survie de leur activité. 

L’hydrogène est l’une des options à leur disposition pour décarboner leurs activités, il est particulièrement pertinent dans les secteurs de la métallurgie, de la chimie, du verre, etc. où l’on a besoin de monter très vite à de forts niveaux de température. 

Soit les acteurs utilisent déjà de l’hydrogène dit « gris » (fortement carboné), et ils n’ont « qu’à » le remplacer par de l’hydrogène vert et renouvelable, soit ils utilisent des énergies fossiles, telles que le gaz, le charbon…, et ils doivent alors changer leurs procédés industriels. 

L’hydrogène est souvent qualifié de gris, de jaune ou encore de vert – quelles en sont les spécificités ? 

Sous sa forme pure, l’hydrogène est un gaz invisible, inodore et non toxique, plus léger que l’air. Mais ce gaz ne se trouve pas naturellement sous cet état, la molécule H2 est toujours associée à une autre molécule. Il faut le produire en le dissociant de l’autre molécule : c’est cette façon de le produire qui permet de classifier l’hydrogène. 

Aujourd’hui, 95% de l’hydrogène est fabriqué à partir d’énergies fossiles ou hydrocarbures (pétrole, gaz naturel et charbon). Ce processus est très émissif de CO2 (pour 1 kg d’hydrogène produit, jusqu’à 11 kg de CO2 émis). Fabriquer de l’hydrogène avec des énergies fossiles ne fait que déplacer le problème. Or, en 2020, la consommation de cet hydrogène s’est élevée à plus de 90 millions de tonnes dans le monde (principalement pour l’industrie). C’est cet hydrogène que l’on appelle traditionnellement hydrogène « gris ». 

L‘alternative « verte » choisie par Lhyfe, et désormais recommandée par tous les gouvernements et experts, a recours à la technique bien connue de l’électrolyse de l’eau : elle consiste à faire passer un courant électrique dans l’eau pour décomposer la molécule d’eau H2O en Oxygène (O²) d’un côté, et en Hydrogène (H²) de l’autre. 

Selon la façon dont le site de production est alimenté, cette technique émet plus ou moins de CO2. 

  • L’électricité du réseau électrique 
  • L’électricité du réseau électrique avec des garanties d’origine : l’électricité provient de l’éolien, du solaire ou de l’hydraulique, mais sa production n’est pas forcément locale. 
  • Les énergies renouvelables, qui permettent de garantir la traçabilité et la provenance de ses électrons (soit en direct, soit via des PPA (power purchase agreements)). 

Aujourd’hui on tend plutôt à parler d’hydrogène renouvelable, bas carbone, et de RFNBO (carburants renouvelables d’origine non-biologique)… De notre côté, nous conservons pour l’instant les termes « vert » et « renouvelable ». 

Le secteur et la terminologie sont en pleine structuration mais les choses vont dans le bon sens ! 

En faisant exploser les cours du gaz naturel (et donc de l’hydrogène gris), le conflit en Ukraine aurait-il redonné du lustre à l’hydrogène vert, jusque-là trop cher à produire ? 

Pas uniquement. 

  • Tout d’abord, jusqu’à il y a peu, le coût de sa production et une utilisation très centrée sur l’industrie (notamment celle de la pétrochimie) limitaient l’intérêt du développement de l’hydrogène vert et renouvelable. Son usage s’étendant aujourd’hui aux transports, et le coût des énergies renouvelables baissant significativement, il est devenu à la fois nécessaire et possible de produire massivement de l’hydrogène propre.  D’autant qu’on l’a vu, les énergies fossiles vont devenir de plus en plus chères, notamment avec la mise en place de la taxe carbone. 
  • Ensuite, la crise sanitaire, la crise climatique, les rapports du GIEC et évidemment le conflit en Ukraine… ont convaincu les Etats de diminuer massivement leurs émissions de CO2. L’hydrogène, notamment, est de plus en plus plébiscité pour décarboner la mobilité, et notamment la mobilité lourde. L’Europe annonce ainsi un besoin de plus de 40 GW d’électrolyseurs d’ici 2030. 
  • Revenons à la baisse des coûts des énergies renouvelables : pour alimenter ces électrolyseurs, il faudra 150 GW d’électricité renouvelable. Or c’est en mer qu’elle est disponible de la façon la plus puissante et la moins intermittente, et son prix est en train de baisser drastiquement. A titre d’exemple, le champ éolien de St-Nazaire, qui vient d’être mis en service, affiche un prix de 150 euros le MWh. Celui de Dunkerque, attribué en 2021, qui sera mis en service en 2026, affiche déjà un prix de 44 euros le MWh. En Mer du Nord et en Mer Baltique, on devrait rapidement atteindre les 30 euros du MWh. Tout cela crée un contexte actuel particulièrement favorable à la production d’hydrogène renouvelable en mer. 
  • Tout cela offre des perspectives intéressantes à l’hydrogène vert et renouvelable, ce qui incite toute la chaîne de valeur à s’industrialiser, donc, là encore, à faire baisser les coûts. Car jusqu’ici, il s’agissait encore quasiment d’artisanat ! 

Lhyfe a récemment inauguré le premier dispositif de production d’hydrogène offshore au monde. Mais si le rendement de l’éolien offshore est bien meilleur que l’éolien terrestre, comment expliquer que personne ne se soit lancé dans l’aventure avant ? 

En effet, nous avons commencé à produire de l’hydrogène en mer avec Sealhyfe, et c’est une première mondiale ! 

Jusqu’à présent, personne ne s’était lancé dans l’aventure car : 

  1. Il était d’abord nécessaire d’amorcer le déploiement de la filière de l’hydrogène vert et renouvelable via la 1ère étape de la production à terre, 
  2. Les champs éoliens offshore étaient assez rares, 
  3. Personne n’avait jamais connecté un électrolyseur à une éolienne (nous l’avons fait pour la première fois au monde à terre, en 2021 sur notre site de production Lhyfe Pays de la Loire), 
  4. Le faire en mer est un incroyable challenge technologique ! 

Il faut réaliser toutes les étapes de la production de l’hydrogène, en mer, gérer l’impact du mouvement de la plateforme sur les équipements, faire face aux agressions environnementales et enfin fonctionner en milieu isolé… C’est ce à quoi nous nous attelons en ce moment avec Sealhyfe. 

Détails sur Sealhyfe : cette plateforme flottante, repensée pour stabiliser l’unité de production en mer (plateforme WAVEGEM, développée par GEPS Techno), qui fonctionnait à quai depuis septembre 2022, a été remorquée au large du Croisic en juin dernier, pour être raccordée au hub du site d’essais en mer SEM-REV de Centrale Nantes opéré par la fondation OPEN-C, sur lequel est déjà raccordé une éolienne flottante (FLOATGEN, développée et opérée par BW Ideol). 

La prochaine étape de notre développement sur l’offshore se déroulera en Belgique avec le projet HOPE, qui sera 10 fois plus important que celui-ci (jusqu’à 4 t / jour vs jusqu’à 400 kg / jour sur Sealhyfe). Le projet HOPE été retenu par la Commission Européenne dans le cadre du partenariat européen pour l’hydrogène propre “Clean Hydrogen Partnership” et bénéficie à ce titre d’une subvention de 20 millions d’euros.

Certains industriels hésitent à passer à l’hydrogène tant qu’un approvisionnement suffisant n’est pas assuré. Les exploitants de réseaux, quant à eux, estiment que les besoins en hydrogène ne sont pas suffisamment définis pour risquer d’investir – le paradoxe de l’œuf et la poule. Pensez-vous qu’on est en bonne voie de le résoudre ? 

Le marché est en train de se structurer, à l’image du backbone européen, et les exploitants de réseaux comme les industriels s’orientent vers des projets de transport ou de consommation d’hydrogène à échelle industrielle. 

En parallèle, et en attendant que les réseaux se mettent en place, Lhyfe propose des solutions d’hydrogène onsite (directement chez l’industriel) pour répondre aux besoins d’hydrogène en grande quantité. 

Pour les industriels qui n’ont pas besoin de solutions onsite, Lhyfe est déjà en train de mailler le territoire de sites de production (déjà 1 site en fonctionnement dans les Pays de la Loire, 2 autres entreront en service d’ici la fin de l’année en Bretagne et en Occitanie). Ces sites permettent de livrer les clients par conteneurs dans un rayon de 200 km environ.  

Le Luxembourg met en réseau ses compétences, à l’échelle nationale, pour une meilleure prise en charge des personnes atteintes de maladies neurodégénératives. Suite à un projet pilote ayant fait ses preuves au cours des six dernières années et intégrant les avancées scientifiques du National Centre of Excellence in Research for Parkinson’s disease (NCER-PD), le Réseau de compétences maladies neurodégénératives (RdC-MN) “ParkinsonNet Luxembourg” a été lancé aujourd’hui, en présence de Paulette Lenert, ministre de la Santé, et de Claude Meisch, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Face à une population vieillissante et à une forte augmentation du nombre de personnes atteintes de maladies neurodégénératives, un effort commun du système de santé et de la recherche scientifique est nécessaire.

“Avec ce nouveau réseau, nous allons veiller à ce que chaque patient soit pris en charge de manière optimale, en se basant sur les dernières avancées scientifiques. ParkinsonNet va tout d’abord s’adresser aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson ainsi que de syndromes parkinsoniens atypiques. Le concept sera ensuite progressivement étendu à d’autres maladies neurodégénératives,”

a déclaré Paulette Lenert lors de l’inauguration du RdC-MN.

Les maladies neurodégénératives sont très complexes. Dans le cas de la maladie de Parkinson par exemple, les causes peuvent être diverses, allant des facteurs environnementaux à la prédisposition génétique en passant par l’influence du mode de vie. De plus, la maladie évolue différemment pour chaque patient et il existe donc des sous-groupes distincts parmi les personnes concernées.

“En raison de cette complexité, les personnes atteintes de maladies neurodégénératives ont besoin d’une prise en charge adaptée et personnalisée,”

explique le professeur Rejko Krüger, neurologue et coordinateur médical du RdC-MN au CHL, professeur en neurosciences translationnelles à l’Université du Luxembourg et directeur de la médecine translationnelle transversale au Luxembourg Institute of Health.

Il est l’un des initiateurs de “ParkinsonNet Luxembourg”, un concept développé par le professeur Bas Bloem et le docteur Marten Munneke du Centre médical de l’Université Radboud de Nimègue et ayant fait ses preuves aux Pays-Bas pendant de nombreuses années, qui a ensuite été adapté au Luxembourg.

“Pour traiter efficacement les maladies neurodégénératives, les différents acteurs du secteur de la santé doivent travailler main dans la main et toujours intégrer les dernières avancées scientifiques. Nous avons appris ensemble, dans le cadre de ParkinsonNet, que cela permet non seulement d’améliorer les soins prodigués aux patients mais aussi de renforcer la satisfaction au travail pour les professionnels de santé.”

ParkinsonNet se caractérise par une collaboration étroite entre les professionnels de santé impliqués et par une communication accrue avec les acteurs de la recherche scientifique. Les neurologues, infirmiers, kinésithérapeutes, ergothérapeutes et orthophonistes qui font partie de l’équipe soignante échangent systématiquement pour un meilleur suivi des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Dans un avenir proche, le réseau comprendra de plus d’autres professions de santé tels que les nutritionnistes et les psychologues, ainsi que les assistants sociaux. Tous ensemble, les membres de cette équipe multidisciplinaire établissent un plan de traitement individuel adapté aux besoins de chaque patient et prenant en compte son environnement personnel. Par ailleurs, ils suivent régulièrement des formations complémentaires afin de rester informés des dernières avancées scientifiques.

“Cela permet d’assurer une prise en charge optimale aussi bien pour les patients suivis à domicile que pour ceux soignés à l’hôpital. Nous sommes convaincus que la transition entre hospitalisation et soins à domicile sera facilitée par l’amélioration des échanges et une collaboration plus étroite entre ces deux mondes dans le cadre du réseau de compétences,” 

a souligné le docteur Romain Nati, directeur général du Centre hospitalier de Luxembourg (CHL), principal coordinateur du Réseau de compétences maladies neurodégénératives, lors de l’événement.

“Le Luxembourg est bien placé, grâce à sa stratégie en santé numérique, pour assurer une bonne connexion entre les différents partenaires du système de santé. Avec le nouveau RdC-MN, le soutien numérique à la gestion des soins est mis en œuvre pour la première fois, pour la prise en charge des personnes atteintes de la maladie de Parkinson,”

explique le docteur Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé.

ParkinsonNet développe en effet de nouvelles solutions pour la numérisation du réseau avec le professeur Jochen Klucken, titulaire de la chaire FNR PEARL pour la médecine numérique.

Le rôle de la science a d’ailleurs été abordé par Claude Meisch, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche:

“Les connaissances en neurosciences ne cessent de progresser et le Luxembourg est désormais établi au niveau international comme un acteur important dans ce domaine. Nous travaillons sur un pied d’égalité avec des institutions de recherche de premier plan, notamment au travers du National Centre of Excellence in Research for Parkinson’s disease (NCER-PD). Son succès souligne de manière impressionnante ce qu’un programme de recherche de ce type – avec une mission bien définie et conçu pour l’excellence – peut apporter en complément de la recherche classique. Avec le nouveau réseau de compétences, les résultats obtenus par les chercheurs vont maintenant pouvoir être rapidement intégrés dans la prise en charge des patients au Luxembourg et améliorer ainsi la vie quotidienne des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.”

Le Luxembourg National Research Fund (FNR) a en effet posé les fondations pour le nouveau réseau de compétences en établissant il y a huit ans NCER-PD, le premier National Centre of Excellence in Research.

“Grâce à ce programme de recherche à grande échelle, impliquant de nombreux participants du Luxembourg et de la Grande Région, atteints ou non de la maladie de Parkinson, nous en savons désormais beaucoup plus sur cette maladie. Les chercheurs luxembourgeois ont pu acquérir de nouvelles connaissances qui permettent notamment de mieux distinguer les différentes formes de la maladie, de les diagnostiquer plus précisément et de pouvoir ainsi mettre en œuvre des stratégies de médecine personnalisée,”

a déclaré Marc Schiltz, secrétaire général du FNR.

Le professeur Rejko Krüger, qui dirige NCER-PD depuis 2019 et va à présent conduire le programme dans une nouvelle phase, va dans le même sens:

“De notre point de vue, NCER-PD est un succès. Je suis convaincu que grâce à ce projet, réalisé en collaboration avec les personnes concernées et leurs familles, nous avons construit une alliance solide entre la recherche et le système de santé au Luxembourg, qui pourra à l’avenir aussi profiter aux personnes atteintes d’autres maladies.”

Partenaire du RdC-MN:

  • Centre Hospitalier de Luxembourg
  • Hôpitaux Robert Schumann
  • Centre Hospitalier Émile Mayrisch
  • Centre Hospitalier du Nord
  • Université du Luxembourg
  • Luxembourg Institute of Health
  • Société Luxembourgeoise de Neurologie
  • Ministère de la Santé / Direction de la Santé
  • ParkinsonNet International
  • Parkinson Luxembourg asbl
  • Les membres de ParkinsonNet Luxembourg (actuellement 71 kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes et neurologues sont membres de ParkinsonNet Luxembourg et ont déjà suivi une formation sur la maladie de Parkinson)

Pour plus d’informations sur ParkinsonNet Luxembourg, veuillez consulter le site www.parkinsonnet.lu.

Pour plus d’informations sur le Centre national d’excellence pour la recherche sur la maladie de Parkinson (NCER-PD), rendez-vous sur www.parkinson.lu et découvrez le programme en images dans la vidéo suivante: https://youtu.be/BzG4W10IjWM.

Les principaux résultats scientifiques obtenus au cours des huit dernières années dans le cadre de NCER-PD sont également disponibles dans une brochure en ligne: https://parkinson.lu/images/NCER-PD_Success-stories.pdf.

Le 26 septembre restera une soirée très spéciale pour UBS Luxembourg. La banque a reçu, au Mudam, le Premier ministre, Xavier Bettel, accompagné de la ministre des Finances, Yuriko Backes, ainsi que des invités de marque, clients et amis pour célébrer un jalon exceptionnel : un demi-siècle de service au Grand-Duché.

Une soirée agrémentée par la présence des élites politiques et financières luxembourgeoises, qui  ont pu profiter, avec nos clients, de l’éclairage d’experts de la technologie et de la finance présents  lors de cette soirée. Les discours ont été suivis d’un concert du quatuor Salut Salon, avant un dîner exceptionnel. Cette soirée d’automne s’est conclue par un spectacle de drones impressionnant dans  le ciel nocturne luxembourgeois.  

«Nous sommes le gestionnaire de patrimoine numéro 1 en Europe et nous prévoyons de mettre à  profit notre taille, notre envergure et notre présence locale renforcée pour offrir encore davantage  à nos clients»,

explique Iqbal Khan, President, Global Wealth Management.  

«De la gestion de patrimoine à la  gestion d’actifs, nos activités se développent et florissent au Luxembourg», 

ajouter Heinrich Baer, Country Head of UBS Luxembourg.

UBS a des projets ambitieux pour accélérer sa trajectoire de croissance au Luxembourg ces  prochaines années, notamment en asseyant sa position de leader du marché de la gestion d’actifs et de patrimoine. 

Avec désormais plus de 50 années d’expérience accumulées dans le pays – et presque 100, si l’on y ajoute la présence du Credit Suisse au Grand-Duché –, UBS Luxembourg joue un rôle  d’orchestrateur et de gardien dans la région, permettant à ses clients du monde entier d’avoir accès à un véritable réseau international de spécialistes et de capacités. En tant que l’un des acteurs clés du marché, UBS s’est toujours sentie bien accueillie et chez elle, au Luxembourg. Et ce n’est que le début de ce  parcours exceptionnel qui marquera l’histoire.

Investors in European equities are missing out if they just focus on listed stocks, particularly when it comes to the mid-cap sector.

Slowing economic growth, falling corporate earnings, high inflation. There are plenty of reasons for equity investors to be nervous. Yet there will always be investment opportunities even when economic conditions are tough. Some of them, we believe, can be found among privately-owned European small-and-mid-cap companies.

These are businesses that have already proven their potential, and are now looking to take the next step; to professionalize and grow. Private equity (PE) investors can help such firms make progress on this path by injecting new capital and – just as importantly – by providing strategic and operational expertise.

The investment opportunity is a large one. There are around 63,000 companies in Europe with revenues of EUR30-300 million. It’s also largely untapped – to date, only around 1.5 per cent of such  companies in Europe receive PE investment per annum. The growth potential looks greater still when the US is the benchmark. Adjusted for GDP, small and mid-cap PE markets are four times larger in the US than in Europe.

European companies were already becoming more open to PE involvement thanks to the emergence of a new generation of entrepreneurs (in France alone, investment in unlisted assets has tripled over the past three years). And as borrowing costs have risen and public markets have become harder and more costly to access, private companies have greater incentives to partner with PE managers.

But the expansion of Europe’s PE market isn’t the only attraction for investors looking to put their capital to good use.

Experience suggests that this particular phase of the economic cycle is especially favourable for private equity investments.

Historically PE fund vintages raised during, or immediately, after economic downturns have tended to be the best performers (see Fig 1). Within those, mid-market cap-focused strategies have done particularly well.

In such periods, allocating capital to mid-sized companies can pay off – and this is where direct PE funds may enjoy and advantage. That’s in part because tough macroeconomic conditions can create an attractive entry point for investment. But it is also because it is during such periods that bold and shrewd business management can really prove its worth – expertise that private equity managers can offer.

Embracing megatrends

In our view, many of Europe’s small-and-medium-sized, privately-owned companies operate sub-optimally. They often fail to fully harness operational efficiencies, and may lack a global presence, a strategic focus, and management resources. This is particularly the case when it comes to confronting some of the most pressing commercial challenges of our age, such as the digitization of the economy or the clean energy transition.

Of course, these are problems that also face publicly listed companies. But in private markets, investors have the opportunity to be directly involved in engineering the necessary transformations.

The expansion of the digital world, for example, will have a major bearing on how companies operate, how they leverage data, how they segment customers and manage orders – all through the value chain. This can be a challenge for mid-sized companies, where resources are often focused on day-to-day running of the business, leaving limited energy and expertise to invest in new digital initiatives.

By end of 2019 only three in 10 European corporations had managed to significantly digitalise their business models. Although there has been some catch-up during Covid, a lot of work remains. Digital laggards need to speed up investment in tech – be that through creating mobile apps, entering the metaverse or embracing automation.

The clean energy transition is arguably even more urgent. The mitigation of climate change is already a priority for governments and regulators and increasingly so for consumers. Nearly half of the world’s very largest corporations have made Net Zero commitments, led by Europe (Germany and the UK in particular). A particularly thorny problem for small and medium cap companies is that regulators and investors are taking a much closer look at the corporate world’s carbon footprint. The steady adoption of Scope 3 emissions, a metric that aims to capture the carbon footprint of a company’s entire supply chain, will place a particularly heavy burden on Europe’s smaller and medium-sized firms for it is they that supply the materials to – and distribute the products of – the region’s largest firms.

But the clean energy transition will also bring opportunities for business expansion.

The sustainable economy will need software firms to run smart grids, for instance, and infrastructure companies to dig holes for cables carrying electricity from wind farms into cities. All in, decarbonising Europe’s energy system creates a USD5.3 trillion investment opportunity, according to BloombergNEF.

Active partnership

As the breadth of European private investment opportunities expands, it would be tempting to allocate capital across a wide range of industries. But with economic conditions likely to be volatile for some time, we believe a wiser course would be to focus investments in sectors that can withstand the ups and downs of the business cycle.

These are industries that offer what we would describe as downside protection: sectors where spending continues even as the economy slows; where profit margins are attractive and resilient; and where there is good visibility on businesses’ future cash flows. Education and training is one such counter-cyclical sector, as people tend to spend more on education when labour markets are weaker.

In general, we believe the best way to manage risk and maximise returns is through active partnership with founders, families and entrepreneurial management teams of the businesses we invest in. By taking a majority stake in these small and middle-sized companies, and becoming a trusted partner of those firms, we can help transform good businesses into great ones.

To achieve that, it is also important to help the companies we invest in improve their environmental, social and governance (ESG) credentials. To us, that means focusing on environmental performance and improving the way in which a company manages its workforce, taking into account, among other things, the diversity of its leadership and employee engagement.

As well as creating value, the active approach also offers downside protection – by being more involved we are more likely to see any problems and have the chance to address them early.

Businesses are seeking access management (AM) solutions that are more robust and richer with features than earlier generations of AM software. In this environment, identity threat detection and response and identity access management (IAM) convergence and resilience are rapidly scaling the high-priority list for many organizations.

No. 1: Why purchase AM software now?

  • Faced with accelerating cyberthreats and challenged by economic constraints, organizations are realizing that a powerful, cost-effective access management platform is increasingly pivotal to their IAM strategy.
  • AM platforms support security assertion markup language (SAML), open authorization (OAuth) and other identity protocols, making them essential to a zero trust approach
  • Today, less than 20% of organizations use an AM tool. By implementing AM, you stand to sharpen your competitive edge against later adopters.

No. 2: What trends are affecting the market for access management platforms?

  • Access management tools are adding adjacent IAM functions, especially identity governance and administration (IGA) features, to strengthen their position as converged platforms.
  • As internal AM use cases become mainstream and commoditized, most of AM vendors’ growth stems from addressing customer requirements for external AM use cases, specifically business-to-consumer (B2C), business-to-business (B2B) and government-to-constituent (G2C).
  • There’s accelerating interest in more efficient low-code/no-code approaches to orchestrating authentication and authorization flows. Consequently, more vendors are adding this functionality.

No. 3: Which capabilities are must-haves for AM software?

  • Directory services. Features for managing internal and external types of identities, and providing directory and identity synchronization services leveraging system for cross-domain identity management (SCIM)
  • Internal access administration. An application launchpad, and basic life cycle management and user administration capabilities for internal identities
  • Authorization and adaptive access. Authorization decisions and enforcement, policy creation and sources of stored and contextual data used to evaluate risk and dynamically render access decisions

No. 4: What key challenges should security and risk management leaders keep in mind?

  • Disparate stakeholders with varying goals for external and internal users often champion AM initiatives. But initiatives focused on only one population can be costly and lack necessary features when extended to another.
  • AM capabilities continue to grow, overlapping and converging with adjacent IAM and security markets  such as user authentication, identity governance and administration (IGA) and application programming interface (API) security. This complicates mapping an organization’s IAM business requirements and use cases relevant to access management.
  • Shortlisting vendors for an RFP process is complicated by the sheer number of vendors, which vary in the number and type of capabilities they deliver.

No. 5: How should security and risk management leaders help guide the evaluation process?

  • Facilitate a single-vendor strategy by evaluating tools’ capabilities essential to internal and external use cases.
  • Carefully evaluate the roadmap of converged adjacent IAM capabilities in software-as-a-service (SaaS) delivered access management tools.
  • Ensure that the AM tool you choose demonstrates resilience and continuity capabilities so that you can minimize service interruptions.

Ce lundi 25 septembre, le ministère de la Digitalisation a été primé à la première cérémonie de remise du Seoul Smart City Prize, organisé par la World Smart Sustainable Cities Organization (WeGO) à Séoul.

Le Seoul Smart City Prize vise à promouvoir la vision et la valeur d’une “Smart City centrée sur l’homme”. Lors de la cérémonie de remise, des exemples de villes intelligentes – d’un point de vue technologique ou politique – et des projets finalisés ou en cours de mise en œuvre ont été mis en lumière comme des exemples à suivre dans le monde entier. Les efforts des individus, des entreprises et des institutions ont également été mis à l’honneur.

Le ministère de la Digitalisation a reçu une médaille de bronze dans la catégorie “Human-CentriCity” avec son projet du mandat numérique qui permettra à une tierce personne de réaliser des démarches administratives numériques pour le compte d’un proche sur la plateforme MyGuichet.lu.

Marc Hansen, ministre délégué à la Digitalisation, s’est félicité de ce prix qui récompense un projet du ministère qui est de première importance pour l’inclusion numérique de tous les citoyens.

La pandémie récente a fait réfléchir les gens. Au Luxembourg, selon le rapport “Gallup’s State of the Global Workplace”, seulement 8% des employés se sentaient engagés en 2022, 80% non-engagés et 12% désengagés/démissionnaires. L’insatisfaction à l’égard du travail en combinaison avec un marché de travail tendu est plus qu’un mauvais ménage. Comment y réagir en tant que directeur RH ?

L’augmentation du nombre de licenciements à l’initiative de l’employé, combinée à un marché du travail déjà tendu, fait de la rétention la priorité numéro un : comment retenir vos talents ? Comment faire en sorte que vos employés ne pensent pas à partir ? En se concentrant sur ce point, les entreprises doivent moins craindre la guerre des talents. Si vous investissez dans la fidélisation, vous n’aurez pas à ouvrir sans cesse un poste vacant pour trouver un remplaçant dans un marché du travail très tendu.

Les trois dimensions de la rétention

Comme Select Group compte de nombreux experts sur différents domaines des RH dans le Benelux, on a demandé David Decouche, directeur de Select Beople : comment retenir des talents ? Lors de son dernier atelier sur ce thème, il explique que trois dimensions sont importants dans la rétention : mentale, affective et économique. La composante mentale comprend l’engagement et l’implication dans l’organisation, ainsi que les défis personnels au travail. La dimension affective comprend toutes sortes de gratifications : des incitations à l’attention, aux activités et aux récompenses. Troisièmement, il y a la dimension économique. Cela concerne le type de contrat, la rémunération et les autres avantages extra-légaux.

Restez flexible et en même temps durable

Vous pouvez répondre à toutes ces dimensions grâce à une bonne politique de rétention. Mais faites attention : la rétention n’est pas une donnée fixe ! Le contexte peut changer, et les gens peuvent changer aussi. En outre, la plupart des actions qui devraient augmenter la rétention ne sont que temporaires : pensez à une augmentation de salaire ou à un moment d’apéritif en ligne avec des collègues. Il n’est donc pas si facile d’élaborer une bonne politique de rétention, appropriée et durable.

Pour une meilleure politique de rétention en huit étapes

Pour aider les organisations dans leur démarche, Decouche a élaboré un plan par étapes. Sur la base de ces huit étapes, un certain nombre de mesures concrètes sont expliquées. Ci-dessous vous trouverez une version abrégée. Vous sentez-vous inspiré et souhaitez-vous travailler sur vos stratégies de rétention après avoir lu ces étapes ? N’hésitez pas à nous contacter via info@selecthr.lu.

  • Investir dans les éléments de base

Une bonne rétention commence par une rémunération adéquate. Assurez-vous que le salaire est conforme au marché. 

  • Précisez constamment qui vous êtes

Essayez de définir des normes et des valeurs, une culture, ce que vous représentez en tant qu’organisation. Faites toujours références à ces valeurs dans toute communication et rendez-le concret en donnant vous-même le bon exemple. 

  • Offrez des perspectives réalistes

À éviter absolument : des fausses promesses. De nombreux employés chercheront rapidement ailleurs quand ils s’en rendront compte. Élaborez un plan de formation durable et tenez compte de la croissance horizontale et verticale et le développement personnel.

  • Communication is key

Utilisez une communication ouverte et encouragez le feedback. Surtout pendant des moments de crises. Réfléchissez à qui, quand et comment vous communiquerez votre message.

  • People don’t leave bad jobs, they leave bad bosses

Investissez dans le leadership dans votre entreprise. Le leadership contient plus que des évaluations et la gestion fonctionnelle. Mieux communiquer et mieux écouter, une coordination dans les deux sens.

  • Se sentir bien ! n’oubliez pas le bien-être !

Vous pouvez montrer votre appréciation avec des petits gestes comme un cadeau de Noël. Mais montrer ne suffit pas, il faut aussi le dire et exprimer votre appréciation.

  • Mesurer, c’est savoir

Utilisez l’entretien de départ pour savoir où les choses sont mal tourné. Vous pouvez en tirer de nombreuses conclusions pour éviter que les employés actuels ne partent.

  • Oser le changement

N’ayez pas peur et expérimentez ! Conservez ce qui fonctionne et adaptez si nécessaire. Enfin, il arrive que le licenciement ne puisse être évité. Sachez que vous ne pouvez pas tout faire pour garder chaque employé.

Dans un monde hyper connecté, les moyens de paiement évoluent rapidement, et le Luxembourg n’est pas en reste. Selon une étude de la Banque centrale européenne, les cartes bancaires pourraient bien supplanter l’argent liquide.

Notre équipe est allée à la rencontre d’Andréa Toucinho, spécialiste du secteur bancaire et des moyens de paiement, pour en savoir plus.

Selon une étude de la Banque centrale européenne (BCE), le paiement par carte gagne du terrain en Europe… L’argent liquide est-il amené à disparaître ?

Si l’on se réfère à l’étude “Study on the payment attitudes of consumers in the euro area” 2022 (SPACE 2022) de la Banque centrale européenne (BCE), l’une des tendances relevées est effectivement le développement du paiement par carte en Europe. Ainsi, la carte de paiement est utilisée dans 34% des transactions en point de vente en 2022, contre 19% en 2016 et 25% en 2019. Néanmoins, l’argent liquide reste un élément non négligeable dans les habitudes de consommation des Européens. Selon le même rapport, le cash reste utilisé dans 59% des transactions en point de vente en 2022 (contre 79% en 2016 et 72% en 2019). De plus, la BCE indique que la majorité des Européens considèrent qu’avoir accès aux espèces est une option importante ou très importante. Une vision confirmée par les associations de consommateurs européennes, lesquelles avancent que la possibilité de payer en espèces peut constituer un gage d’inclusion pour des populations peu à l’aise avec le numérique, y compris dans des pays considérés comme matures en termes d’usages digitaux comme la Suède ou le Luxembourg.. Illustration : en France, le Comité national des moyens de paiement (CNMP) a récemment pris la parole pour rappeler l’obligation, pour les commerçants, d’accepter les espèces. A cela s’ajoute l’un des piliers de cette organisation : maintenir une filière fiduciaire solide. De quoi confirmer que la suppression de l’argent liquide n’est pas pour demain. En effet, d’un point de vue prospectif, on observe que les initiatives menées actuellement par les institutions européennes, comme le projet d’euro numérique, reposent sur un objectif de complémentarité avec les espèces, d’autant plus que l’histoire de notre écosystème nous démontre qu’il est difficile de supprimer un moyen de paiement et qu’il faut plutôt miser sur la complémentarité des outils.

La part des paiements instantanés, en revanche, peine à décoller… Le problème est-il lié à un coût de prestation trop élevé ou à un manque de confiance des institutions financières, en l’absence de dispositif de vérification de compte ?

Pour expliquer la situation du paiement instantané en Europe, il convient, à mon sens, de prendre en compte différents aspects. Ainsi, première difficulté : certains États ont une appétence naturelle à l’égard du virement, comme les Pays-Bas. D’autres, a contrario, privilégient d’autres outils, comme la carte de paiement. C’est notamment le cas de la France. Ce premier constat explique que le rythme d’adoption ait pu différer d’un pays à l’autre en Europe. Ensuite, comme vous l’indiquez dans votre question, le sujet du modèle économique a également eu un impact sur l’adoption par les consommateurs finaux. Citons ici le cas de l’Italie, où l’écosystème était caractérisé par une certaine appétence à l’égard de cette innovation mais dont les modèles économiques ont pu d’une certaine manière être dissuasifs. Autre exemple sur ce même sujet : la France, où certaines banques proposent aux consommateurs le choix entre un virement classique gratuit ou un virement instantané payant, ce qui peut ralentir l’adoption par le consommateur final, même si la tendance a évolué dernièrement avec des banques comme La Banque Postale ou BNP Paribas qui ont franchi le cap de la gratuité. Un autre élément est à prendre en compte sur ce sujet du virement instantané : les écosystèmes nationaux. J’aimerais citer ici le cas de la France où le marché des paiements est traditionnellement très concurrentiel, avec des stratégies individuelles fortes, et un fort accent sur la carte de paiement. Difficile, donc, d’accueillir un nouveau moyen de paiement basé sur le virement. A la différence de pays où les écosystèmes sont plus centralisés comme le Portugal, par exemple, où les banques avancent ensemble selon une logique de Place.

Et au Luxembourg, plus concrètement ?

Le Luxembourg est un pays caractérisé par une forte maturité en termes d’usages digitaux, ce qui constitue un terreau favorable au développement d’innovations comme le virement instantané. Ajoutons à cela le caractère centralisé de cet écosystème, avec une galaxie de banques qui avancent et collaborent ensemble, ce qui joue un rôle favorable dans l’évolution du marché, comme le démontre par exemple l’initiative LUXHUB dans le domaine de l’open banking. Je dirais donc que si le Luxembourg n’est pas forcément un pays proactif sur le sujet du virement instantané – comme peut l’être par exemple les Pays-Bas – il n’est pas pour autant en retard. D’autant plus que les professionnels de cet écosystème national sont déjà avancés sur des projets connexes comme l’open banking et l’open finance, et identifient les opportunités de l’instant payment non seulement sur le segment BtoC mais aussi BtoB.

En octobre 2022, la Commission européenne se saisit du dossier et adopte une proposition de loi qui oblige notamment toutes les banques de l’Union à proposer une offre de paiement instantané, sans frais supplémentaires par rapport aux virements classiques. Où en est-on aujourd’hui ?

La Commission européenne a en effet proposé une réglementation visant à accélérer le déploiement de l’instant payment en Europe, fin 2022. Cet objectif s’inscrit dans le programme European Retail Payment Strategy présenté il y a quelques années par cette même instance, et dont l’un des piliers repose sur l’idée de faire de l’instant payment “le new normal” en Europe. Parallèlement à cela, la Commission européenne a également travaillé sur les enseignements de la deuxième directive sur les services de paiement (DSP2) afin de commencer à préparer les futures étapes législatives de l’Europe des paiements. Le 28 juin 2023, une série de propositions ont été présentées, incluant notamment des amendements à cette DSP2 en vue d’évoluer vers une DSP3 (avec des évolutions dans divers domaines comme la lutte contre la fraude, la protection des consommateurs, l’amélioration de l’open banking ou encore l’uniformisation des règles entre banque et non banque), un règlement relatif au partage des données, ainsi que la création d’un cadre juridique pour un futur euro numérique. Il sera intéressant d’observer comment ces propositions vont converger avec le sujet de l’instant payment, qui reste l’une des grandes priorités de la Commission européenne pour les prochaines années.

En matière de paiements, se pose également la question de la souveraineté. En juillet 2020, l’Europe crée un système de paiement alternatif aux traditionnels Visa et Mastercard, le fameux “European Payments Initiative (EPI)”. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Le projet European Payments Initiative (EPI) a été créé en 2020 par seize banques de cinq pays européens (France, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Espagne). L’objectif initial était de créer une réelle infrastructure de paiement paneuropéenne incluant la carte de paiement, le wallet et les paiements digitaux comme le P2P. Après plusieurs étapes incluant la création d’une société (EPI Company), l’intégration de nouveaux actionnaires comme Worldline, deux rachats importants à savoir iDeal et Payconiq, et le retrait du projet carte pour des raisons de complexité et de modèle économique, EPI a vu son spectre recentré sur la création d’un wallet européen adressant plusieurs cas d’usage comme le P2P, P2Pro, le e-commerce et le paiement en magasin. Baptisé “wero”, ce wallet devrait être disponible sous Android et iOS et être lancé en 2024 en France, Allemagne et en Belgique, en sachant que les Pays-Bas suivront dans un second temps. A cela s’ajoute la volonté des acteurs d’EPI d’intégrer progressivement d’autres États européens et de se rapprocher d’autres typologies d’acteurs de l’écosystème, notamment les commerçants, lesquels ont un rôle décisif à jouer dans l’adoption de la solution.

The Gartner Hype Cycle™ for HR Transformation is a curated list of must-have capabilities needed to transform the HR function. This year’s edition dives into the trends and capabilities that span the HR operating model, team competencies and technology. Ahead, find eight standout trends from four stages of the cycle.

The innovation trigger: Emerging trends to investigate — and pilot

  • Within five to ten years, HR technologists will be an essential enabler of HR transformation. They have technical expertise, experience in managing complex projects and can identify gaps in HR technology offerings and develop roadmaps. Finding the right candidates, determining who they will report to and charting a career path for those in this role will be the biggest challenge for HR leaders.
  • It should come as no shock that with its ability to automate and improve operations, transform user experience and provide insights for better decision making, AI will be transformational for HR.

The peak of inflated expectations: Promising capabilities that haven’t yet achieved widespread adoption

  • Hyperautomation, which provides the opportunity to improve efficiency and reliability across manual workflows like payroll, workforce management and recruitment, is among the top emerging technologies for HR. The biggest barrier? HR teams’ limited expertise with this complex technology.
  • Talent data and insights are critical to business decisions, and leaders across the enterprise look to HR to provide data-backed advice. But HR isn’t prepared for this responsibility. Data judgment, or a strong ability to understand and interpret data, is thus an important capability for HR organizations to invest in.

The trough of disillusionment: Trends that struggle to demonstrate expected benefits

  • There is a growing urgency for HR professionals to become strategic consultants who address complex problems and help mitigate potential talent risks. But HR employees struggle to keep up with the skills required for this, and HR’s perceived strategic value is stagnant — business leaders have rated it six out of 10 for about 10 consecutive years.
  • A compelling employee experience is a differentiator for organizations, and as such, EX-driven HR (employee-experience-driven HR) is a necessity. HR must identify moments that matter to employees at home, at work and out in the world to shape a strategy. However, senior leaders often fail to understand, much less buy into this.

Slope of enlightenment: Mature, scalable and widely adopted capabilities

  • HR process governance is critical as the priorities of and the function itself become more complex. Without effective process governance, HR can’t make quick decisions or rapidly innovate. Governance is one of the top 3 factors that impact HR’s operational efficiency.
  • People relations managers are dedicated full-time resources who support employees and address issues that impact attrition: respect, manager quality and work-life balance. They play a critical role in ensuring strategic HR success and that HR business partners can focus on the organization’s most pressing strategic talent needs.

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