Comment surmonter le “Tech Shame” ?

Writer Samira Joineau
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Le “Tech Shame”, ou la honte technologique, est un phénomène qui est devenu plus courant sur le lieu du travail et ce, depuis l’accélération de la croissance technologique. Pour demeurer compétitives sur un marché concurrentiel tourné vers le digital, les entreprises doivent  répondre à ce problème en adoptant les mesures nécessaires.

Ce phénomène est un problème réel qui affecte les entreprises, et ses conséquences sont considérables. On retrouve par exemple une baisse de productivité et d’engagement des employés, des opportunités manquées, ainsi qu’une mauvaise réputation auprès des clients et des parties prenantes. 

Sur le plan personnel, le “tech shame” peut entraîner une perte de confiance en soi, les isoler ou même obstruer leur progression professionnelle. C’est pour cela que les entreprises ont un rôle important à jouer en adoptant certaines mesures, pour justement atténuer ce sentiment. 

Il est essentiel pour les employeurs de créer un environnement sûr où les employés se sentent suffisamment à l’aise pour demander de l’aide et des formations, si nécessaire. Le retard sur le développement technologique n’est pas seulement préjudiciable pour l’entreprise, mais peut aussi nuire à l’évolution personnelle des employés. 

C’est pour cela qu’il est important que les employés assistent à des cours sur les nouvelles technologies (et leur usage) et se tiennent ainsi au fait des tendances de l’industrie. D’autre part, les logiciels proposent souvent des modules d’apprentissage pour soutenir le développement des compétences technologiques. 

En plus de cela, et pour rester à jour, il est conseillé de consulter des blogs spécialisés dans l’industrie et dans la technologie ; mais aussi de s’abonner à des newsletters pertinentes. Cela permet alors d’avoir une idée générale des applications et outils utilisés par d’autres professionnels du secteur. 

Être à jour sur les avancées technologiques donnera aux professionnels la confiance nécessaire pour les appliquer dans leur travail, au quotidien. 

Il faut également noter que les termes tech peuvent souvent sembler intimidants car ils sont peu familiers, et souvent issus de l’anglais. Une fois que les employés sont habitués à utiliser ce vocabulaire, tout deviendra plus simple. Pour ce faire, il faut pratiquer pour que cela devienne naturel. 

Il en va de même pour la pratique et la manipulation des systèmes et des outils. Cela est primordial pour découvrir leurs fonctionnalités. Il s’agit là d’un processus qui se réalise étape par étape, pour ensuite progresser vers des tâches plus complexes. Réaliser des petites étapes avec succès renforcera la confiance et participera à limiter progressivement l’intimidation technologique. Comprendre et maîtriser ces outils peut ainsi aider les employés à travailler plus efficacement. 

D’ailleurs, il ne faut pas blâmer l’âge pour les lacunes technologiques. Bien qu’il soit possible que les plus jeunes aient des compétences en technologie plus poussées, l’âge n’a cependant rien à voir avec les capacités tech. Seule la volonté d’apprendre sert l’ambition de remplir les objectifs professionnels de chacun. 

Enfin, les dirigeants d’entreprises doivent créer une culture de travail ouverte afin de favoriser la transparence et l’honnêteté des employés. Ces derniers seront alors plus à l’aise pour exprimer leurs préoccupations par rapport aux nouvelles technologies et recevoir, si nécessaire, des conseils et des formations appropriés. 

En bref, le “tech shame” peut clairement avoir des effets néfastes sur les entreprises et les individus. Néanmoins, en prenant les mesures nécessaires, il est possible de surmonter cette honte et de  prospérer dans un monde toujours plus digital.