Ce mardi 11 octobre, Xavier Bettel dévoilait les grandes priorités de son gouvernement avant les prochaines élections : la lutte contre l’inflation, le maintien du pouvoir d’achat et la sécurité de l’emploi.
Depuis le début de la pandémie, le gouvernement a versé 5,5 milliards d’euros d’aides aux particuliers et aux entreprises, pour pallier au mieux les effets de la crise – des mesures qui ont porté leurs fruits selon le Premier ministre, puisqu’elles ont évité à de nombreuses entreprises de mettre la clé sous la porte et de licencier du personnel.
“Ensemble, nous avons la responsabilité de maintenir la paix sociale et de défendre notre prospérité.”
Xaiver Bettel a ainsi annoncé l’augmentation du salaire minimum et du REVIS (revenu d’inclusion sociale) de plus de 3%, à compter du mois de janvier.
Mais la pénurie de talents est bien réelle et le Luxembourg ne peut plus se permettre de jouer (uniquement) la carte des salaires élevés et des infrastructures de qualité. Toujours dans l’optique de rendre le pays plus attractif, notamment pour les “talents hautement spécialisés de l’étranger”, le gouvernement s’engage à oeuvrer pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Il continue non seulement de transposer les textes européens en la matière mais a déjà lancé une étude auprès des Luxembourgeois sur le temps de travail et leur envie de flexibilité. L’objectif ? Développer une stratégie adaptée aux nouveaux besoins des entreprises, des frontaliers et des résidents.
Autre annonce majeure : le droit à la déconnexion. “Parce que nous vivons dans un monde de plus en plus numérique où le travail à domicile devient de plus en plus normal, nous devons protéger les employés d’une trop grande charge mentale […] Notre santé passe avant tout le reste”, comme le rappelait le Premier ministre, sans préciser toutefois le cadre législatif à poser.
“Chacun doit pouvoir être et rester acteur de sa vie à tout âge, et pouvoir choisir librement où et comment il veut vivre”.
“La qualité de vie dans un pays se définit avant tout en dehors du travail. Nous ne vivons pas pour travailler, mais nous travaillons pour vivre.”
A bon entendeur.