La BEI et le FEI ont introduit un fonds de fonds qui “apportera sur capital-développement à des entreprises européennes innovantes et prometteuses qui en sont à un stade de croissance avancé”, l’ICTE. Cette dernière est une “pierre angulaire” de l’initiative paneuropéenne Scale-up Europe lancée un an auparavant, qui vise à soutenir financièrement les entreprises tech européennes.
“Les entreprises innovantes doivent être en mesure de trouver les fonds propres dont elles ont besoin ici en Europe” – Marjut Falkstedt, Directrice Générale du FEI
Ce soutien financier pour les start-ups tech est primordial dans leur phase de croissance afin de mener à bien leurs objectifs business et ainsi leur éviter la recherche de capitaux étrangers. Cela contribue d’une part à renforcer la compétitivité de l’Europe sur le marché mondial – largement dominé par les entreprises américaines et chinoises; et d’autre part, à la création de nouveaux emplois dans l’Union Européenne.
“Nous voulons que nos entreprises à fort potentiel de croissance soient bien financées en Europe, afin qu’elles apportent toute leur valeur à l’écosystème technologique et aux citoyens européens” – Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de la Transition Numérique et des Télécommunications (FR)
Durant sa période de souscription initiale de 18 mois, le FEI – gérant du projet ICTE – a recueilli les engagements de financement du fonds de la part de l’Espagne, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et de la Belgique. L’Italie versera 150 milliards d’euros, la Belgique 500 millions d’euros, tandis que les trois autres participeront à hauteur d’un milliard d’euros. Le montant des contributions des 5 pays Membres s’élève à 3,25 milliards d’euros.
De son côté, le groupe BEI a ajouté 500 millions d’euros supplémentaires dans l’initiative, pour ainsi atteindre un montant total de 3,75 milliards d’euros. Alors que l’objectif initial était de 5 milliards d’euros, la date d’échéance de souscription à l’ICTE est reportée au début de l’été 2024. Dans l’espoir que d’autres États européens accepteront d’allouer une partie de leur budget dans le soutien du secteur tech.
“Dans ce cadre, les entreprises technologiques européennes contribueront davantage à l’innovation, à la croissance et à la création d’emplois de l’Union européenne” – Bruno Lemaire, ministre de l’Économie, des Finances, et de la Souveraineté industrielle et numérique (FR)