Alors que les prix à la consommation s’élevaient à 5,9% en février [1], ils ont connu une forte augmentation suite à la guerre en Ukraine, fin février. Depuis, les prix ne connaissent pas de rabais, notamment les prix de l’énergie qui ont explosé de 44,7% sur un an. Les prix de la nourriture, de l’alcool et du tabac ont eux connu une hausse de 5%.
L’inflation n’a cessé de progresser depuis novembre dernier, et les gouvernements européens ont dû mettre en place différentes actions pour protéger les consommateurs. Entre gel des loyers, baisse des taxes, ou encore offre de chèques énergie, les actions ne manquent pas pour aider les citoyens européens. L’Espagne a également annoncé débloquer un plan d’aide à hauteur de 6 milliards d’euros.
D’autre part, cette situation entrave les objectifs de la Banque Centrale Européenne (BCE), chargée de veiller à la stabilité des prix. En effet, l’inflation a largement dépassé son objectif de 2% par an, ce qui l’oblige à renforcer rapidement sa politique monétaire accommodante et donc à augmenter ses taux directeurs. La BCE a alors revu à la baisse sa prévision de hausse du Produit Intérieur Brut (PIB) dans la zone euro à 3,7%, au lieu de 4,2%. De plus, son pronostic d’inflation a été évalué à 5,1%, contre 3,2%.
Le Luxembourg n’est pas épargné, et le gouvernement a mis en place certaines mesures afin de contrer l’inflation, comme par exemple le gel des loyers ou l’indexation du mois d’avril.
[1] Eurostat