Après s’être réuni avec l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) et les organisations syndicales LCGB, CGFP et OGBL en mars dernier, le gouvernement avait proposé une série de mesures (Solidaritéitspak 3.0) destinées à compenser l’inflation… Parmi elles, le crédit d’impôt conjoncture (CIC).
Voté fin juin par les députés et mis en place dès ce mois de juillet (/août pour certains), le CIC se traduit par une hausse des salaires, des traitements et des retraites perçus en 2023 par les frontaliers et résidents luxembourgeois. Un coup de pouce de quelques dizaines d’euros par mois, qui s’est toutefois élevé à plusieurs centaines d’euros ce mois de juillet – ayant été mis en place de manière rétroactive au 1er janvier.
Autre mesure phare votée par les députés : l’adaptation du barème d’imposition en 2024 à hauteur de deux tranches indiciaires et demie (soit un peu plus de 6%).
Le ministère des Finances a d’ailleurs détaillé certains cas de figure dans un communiqué :
- un jeune célibataire sans enfant, dont le salaire annuel brut s’élève à 36 119 euros, bénéficiera d’une diminution d’impôt de 245 euros en 2023 et de 285 en 2024 suite à l’adaptation du barème ;
- un couple avec enfant, où l’un gagne 45 000 euros bruts par an et l’autre 36 000, bénéficiera d’une diminution d’impôt de 620 euros en 2023 et de 645 en 2024.
- un ménage monoparental avec un revenu annuel brut de 50 000 euros bénéficiera d’une diminution d’impôt de 450 euros en 2023 et 775 en 2024.
“Je me réjouis de l’adoption unanime par le parlement des mesures phares du Solidaritéitspak 3.0. Cet accord témoigne de notre détermination à soutenir l’économie luxembourgeoise et à apporter un soutien concret aux ménages. Ces mesures fiscales stratégiques résultent d’un dialogue constructif avec les partenaires sociaux et permettent de compenser l’augmentation du coût de la vie et d’alléger les charges pesant sur les ménages. Elles illustrent la gestion de crise proactive et solidaire du gouvernement.”,
s’est félicitée Yuriko Backes.