Alors qu’il n’obtient pas la majorité absolue au premier tour, Marc Angel (S&D) se qualifie pour le deuxième tour et s’impose avec 307 voix sur les 590 exprimées – face à la candidate française Gwendoline Delbos-Corfield (du groupe des Verts / ALE) et à l’italienne Annalisa Tardino (du groupe Identité & Démocratie).
Il remplace donc Eva Kaili, destituée en décembre dernier dans le cadre d’une affaire de corruption digne d’un scénario à la Scorsese : le fameux Qatargate. Interrogé sur la question par le média Virgule, Marc Angel, qui se présente volontiers comme un Européen convaincu, a souligné : “Ce scandale a entraîné une crise de confiance et je veux faire partie de ceux qui permettront à l’Europe de la retrouver.”
Une conviction (profondément) sociale, qu’il n’a pas hésité à partager sur les réseaux sociaux pour annoncer la nouvelle : “Je promets de tout donner et de travailler en équipe avec la présidente et les autres vice-présidents. Nous travaillerons ensemble pour regagner la confiance des citoyens”. Il a également assuré vouloir s’engager pour une Europe “plus sociale et plus juste”.
