Foulé aux pieds par un marché de l’emploi sous tension, le prix des logements (qui a flambé de près de 92% en dix ans) et les problèmes de transport, le Luxembourg pourrait bien perdre en attractivité.
Et pour ne rien arranger à l’affaire, le phénomène du Big Quit s’est invité sur le vieux continent – et semble déjà frapper aux portes du Grand-Duché et chatouiller les envies d’ailleurs de certains, à la quête de sens et d’un nouvel équilibre.
Et si les services RH trouvaient le moyen d’automatiser les tâches les plus chronophages et de se libérer du temps pour se pencher sur le volet humain (et nettement plus stratégique) du recrutement ?
C’est notamment la promesse de l’ATS (de l’anglais “Applicant Tracking System”), un logiciel qui permet de centraliser toute la gestion des campagnes de recrutement. Fini les longues heures passées à multiplier la diffusion des annonces manuellement, à trier les mails de candidatures et autres tâches répétitives : l’heure est à l’automatisation.
L’ATS se présente donc comme une arme redoutable pour se libérer du temps (terreau essentiel à la créativité), gagner en productivité et se démarquer de la concurrence.
Attention toutefois aux plus réfractaires en interne. Comme tout changement, l’adoption de l’ATS doit être contextualisée et expliquée de manière à en faciliter la mise en place – au risque sinon d’en dérouter plus d’un et d’en réduire l’efficacité.