Retour à l'école : l'éducation est le secteur le plus visé par les cyberattaques dans le monde entier

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Dans un monde de plus en plus numérisé, le secteur de l’éducation s’est déjà transformé grâce à des plateformes de numérisation et a amélioré ses services aux étudiants et aux enseignants, ce qui en fait un secteur largement utilisé dans les écoles, les universités et les autres organisations concernées.

Mais comme toujours, le progrès s’accompagne de risques et de menaces diverses, et ce domaine ne fait pas exception. Les chercheurs de Check Point Research montrent que l’éducation est le secteur le plus ciblé au monde, avec une moyenne de 2256 cyberattaques hebdomadaires par organisation.

L’éducation attaquée

Depuis le début de l’année, le secteur de l’éducation et de la recherche est confronté à une moyenne de 2256 cyberattaques hebdomadaires par organisation. Il s’agit d’une légère baisse de 1 % par rapport à la même période de l’année dernière.

Toutefois, malgré cette légère baisse, il convient de noter que le secteur de l’éducation et de la recherche reste celui qui a subi le plus grand nombre de cyberattaques de tous les secteurs, ce qui constitue un contraste important. Les données présentées ici soulignent la vulnérabilité du secteur de l’éducation et de la recherche face aux cybercriminels.

Jusqu’à présent en 2023, la région APAC a enregistré le plus grand nombre de cyberattaques hebdomadaires par organisation éducative, avec une moyenne hebdomadaire de 4529 attaques. L’Europe a connu le plus grand changement par rapport à la même période l’année dernière, avec une augmentation de 11 % d’une année sur l’autre.

L’une des explications possibles est l’omniprésence de la numérisation dans le secteur et la forte dépendance à l’égard des plateformes en ligne à des fins diverses, telles que l’étude, l’enseignement et les tests. L’augmentation de la numérisation offre aux hackers de nombreuses possibilités d’exploiter et d’amplifier leurs attaques.
En outre, les établissements d’enseignement stockent de grandes quantités d’informations sensibles sur les étudiants, y compris des données personnelles et financières, ce qui en fait une cible attrayante pour les acteurs malveillants.
Source: Check Point