Yves Reding, avec votre départ à la retraite, c’est une page historique de l’histoire d’EBRC qui se tourne. Quel bilan tirer de ces 22 années passées à la tête de l’entreprise ?
Yves Reding : Celui d’une aventure entrepreneuriale extraordinaire, au service des acteurs appelés à évoluer dans un environnement numérique en développement. Je me souviens encore du 15 juin 2000, quand nous avons porté EBRC sur les fonts baptismaux. A l’époque, la société s’appelait BRC, pour Business & Recovery Center et entendait offrir des positions de secours aux acteurs de place financière, dans le but de garantir la continuité de l’activité. J’ai accepté le challenge qui m’était proposé de développer cette activité, qui impliquait des investissements conséquents avec la création d’un premier data centre. Très vite, alors que l’on entrait de plain-pied dans l’ère numérique, nous avons été mobilisés sur des projets e-business, offrant son « E » à « EBRC ».
Quelles ont été les grandes étapes du développement de l’activité ?