Gauthier Vandewoestyne, assistant manager à KPMG Luxembourg, a créé une pétition qui vise à réduire la durée du travail journalier à 7 heures, au lieu de 8 heures actuellement. Le pétitionnaire note également que “la baisse des horaires de travail permettrait une augmentation de la productivité horaire des salariés et un accroissement du sentiment de bien-être général”.
Il est vrai que les effets du Covid-19 ont entraîné de nombreux changements quant aux conditions de travail. Cela inclut, entre autres, la flexibilité des horaires de travail et également la possibilité de travailler de chez soi. Plusieurs pays ont déjà opté pour la diminution du temps de travail journalier, comme la Suède (6 heures de travail journaliers) ou la Belgique (semaine de 4 jours).
Georges Engel, ministre du Travail et de l’Emploi, avait déjà abordé le sujet en avril dernier. Même s’il semble pour le moment opposé à l’introduction de la semaine de 4 jours, il reste ouvert à discuter d’autres possibilités pour réduire la durée du travail hebdomadaire. Il estime que la réduction de cette dernière peut présenter de nombreux avantages, tant au niveau personnel que professionnel.
Pour ce faire, le ministre prévoit de mener une étude afin de recueillir des données chiffrées sur lesquelles débattre à la Chambre des Députés. Georges Engel compte également convier toutes les parties prenantes, c’est-à-dire les syndicats et les entreprises, dans ces discussions cruciales. Il s’agira certainement d’un sujet phare pour les prochaines législatives en 2023.
En attendant, la pétition sur les 35 heures de travail hebdomadaires doit récolter 4.500 signatures pour être reçue à la Chambre. Lancée le 17 juin, la pétition a déjà rempli 65% de son objectif, soit 2 905 signatures à l’heure actuelle.