Selon les dernières prévisions du Statec revues à la hausse, l’inflation pourrait s’élever à 4,4% sur l’année 2022 et à 1,3% en 2023, portée notamment par les prix de l’énergie. L’institut de la statistique explique ainsi : «Côté énergie, le prix du pétrole a continué à grimper et les tensions sur le gaz et l’électricité s’avèrent plus durables. La vigueur et le caractère généralisé des hausses au niveau de l’inflation sous-jacente ont également surpris. L’inflation générale ralentirait à l’horizon 2023 suite à l’essoufflement de l’impact haussier de l’énergie et un retour de l’inflation sous-jacente vers 2%. La prochaine tranche indiciaire devrait déjà s’appliquer au 2e trimestre 2022.»
Ces prévisions viennent corroborer les propos de la ministre des Finances, Yuriko Backes, tenus devant le Parlement le 9 février dernier. Celle qui a succédé à Pierre Gramegna prévoit une possible indexation automatique des salaires «au printemps».
Il est à rappeler que le précédent index est «tombé» il y a à peine quelques mois, en octobre 2021. À l’époque, l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) avait exprimé son inquiétude face à la menace que représentent l’inflation et l’indexation sur la relance économique et la compétitivité des entreprises.